Quelques semaine avant le lancement de la campagne électorale, les responsables de l'APC de Mostaganem avaient pris bras le corps le problème de l'hygiène et de la propreté de la ville des équipes de 4 à 10 personnes, éparpillées à travers l'ensemble des quartiers de la ville, ont pour tâche de donner un autre visage a la perle de la méditerranée », telle que la surnommée le président de la république lors d'une de ses visites. Les jeunes, nouvellement recrutés dans le cadre du nettoyage de la ville, sont dotés d'un uniforme et d'un gilet phosphorescent, visibles de loin. Cette opération de nettoyage perdurera t-elle ou s'agit-il tout simplement d'une campagne passagère, qui s'achèvera des lors que la ville aura été nettoyée ? Bien que les artères de la ville aient été débarrassées de toutes sortes de saletés et que les bordures de trottoirs et les troncs d'arbres aient été badigeonnés à la chaux vive, en certains endroits, plus particulièrement à la périphérie de la ville, des amas d'ordures jonchent le sol à longueurs de journée. En d'autres lieux certaines rues sont éclairées. A ce jour, le moyen d'inciter les citoyens à maintenir leur ville propre ne semble pas avoir été trouvé. La dernière tentative de sensibilisation de la population, par le biais des prospectus distribués dans les établissements scolaires est sans doute à renouveler pour garantir son efficacité. De telles initiatives sont à renouveler jusqu'à ce que les citoyens aient pris conscience de la situation. Il leur appartient de maintenir leur ville propre en respectant les horaires et les lieux de dépôt des ordures. Mais un autre problème subsiste. C'est celui des éboueurs. Ces derniers, pressés par le temps, déversent la moitié des poubelles lors du ramassage parce qu'il leur faut sans cesse courir après le camion benne. Il nous semble pour éviter les ordures qui trainent après le passage des éboueurs, que la meilleure solution serait de revenir aux sacs poulettes en plastique.