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MALGR� LES MILLIARDS INJECT�S PAR L��TAT � BOUIRA
L�insalubrit� est toujours l�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 08 - 2011

Des espaces verts r�alis�s � coups de milliards de centimes, des jardins construits � grand tapage m�diatique, des arbustes et autres gazon naturel plant�s et install�s p�niblement pour redonner un meilleur visage � la ville de Bouira, sont laiss�s � l�abandon et meurent � vue d��il en cette p�riode de canicule.
Des ordures m�nag�res qui jonchent les trottoirs et agr�mentent les diff�rentes cit�s populaires, des avaloirs sans couvercle depuis des ann�es, des sacs d�ordures jet�s parfois depuis des fen�tres par quelques r�sidants, tel est le d�cor qu�offre au quotidien la ville de Bouira pour tout visiteur.
Des cit�s livr�es � elles-m�mes
Pour ceux qui osent s�aventurer un peu plus � l�int�rieur des cit�s, eh bien ceux-ci ne seront pas au bout de leur surprise. A Dra�-El-Bordj, la cit� �r�sidentielle � offre deux visages : l�un idyllique avec un gazon naturel tr�s bien entretenu et des trottoirs bien propres. Ce visage-l� est celui qui fait face � la wilaya. Les services de l�APC s�y attellent quotidiennement pour que le wali et ses h�tes aient une vision enchanteresse depuis les fen�tres de leurs bureaux. Au grand bonheur des habitants des immeubles qui font face � la wilaya. L�autre visage se situe un peu plus en arri�re. A mesure que l�on s��loigne du boulevard principal, la d�gradation du milieu et de l�environnement est visible � vue d��il. En quelques m�tres, l�on passe des espaces verdoyants et chatoyants � la s�cheresse et la d�solation. Des d�chets en tous genres qui jonchent les trottoirs ; autour des immeubles, des amas de sacs pleins de d�chets, des bouteilles en plastique vides balanc�es au gr� des vents. Un r�sidant d�un immeuble nous entra�ne pour nous montrer une nacelle suspendue avec des c�bles � la terrasse et qui est l� depuis juillet 2008, c�est-�-dire depuis la visite de Bouteflika � Bouira. �Probablement abandonn�e par l�entrepreneur qui a fait son beurre et qui est parti. Qui s�en soucie dans ce bled ?� nous dira-t-il en laissant tomber ses deux bras en signe d�impuissance. Au niveau de l�immeuble 14 de la m�me cit�, on est accueilli par une odeur insoutenable : des �gouts d�versent leurs salet�s dans la cave de l�immeuble o� prosp�rent moustiques et autres rats d'�gout dont la taille fait fuir les chats les plus t�m�raires. L� aussi, le m�me d�cor. A l�int�rieur, pas de lumi�re. Pour l�entretien des escaliers, les locataires font du volontariat de temps � autre. Au niveau de la cit� 120- Logements, le d�cor est presque identique. L�immeuble o� vit Mohamed, cadre de wilaya, a subi un incendie au niveau des compteurs �lectriques en 2008. �Ce jour-l�, raconte Mohamed, les pompiers qui ont intervenu ont d� briser toutes les vitres se trouvant au niveau des escaliers afin de permettre aux fum�es de se d�gager.� Lors de cet incendie, toutes les portes des colonnes montantes se trouvant au niveau des escaliers ont �t� br�l�es. 3 ans plus tard, lors de notre d�placement sur les lieux, les traces de l�incendie de 2008 sont toujours visibles. Les fen�tres bris�es n�ont jamais �t� r�par�es et les portes des colonnes montantes ont �t� ramen�es sur les lieux en novembre dernier mais faute de pommelles, elles ne sont toujours pas plac�es. R�sultat, les vents forts les vacillent quotidiennement et gare � celui qui oserait s�aventurer pendant la nuit car dans l�obscurit�, l�on risque de �se casser le nez�, sans jeu de mots. Car au m�me titre que les autres immeubles appartenant � l�OPGI, il n�y a jamais eu d��clairage dans les parties communes, surtout les cages d�escaliers. �Pourtant, l�entreprise qui a entam� les travaux de r�fection en novembre dernier, nous dira Mohamed, a bien commenc� � installer les interrupteurs pour la minuterie. Ils les ont install�s pour les deux premiers �tages en laissant les trois autres. Cela sans que la minuterie fonctionne.�
Des espaces verts am�nag�s � coups de milliards puis abandonn�s
A l�ext�rieur, des am�nagements ont �t� r�alis�s par la DUC. Mais l�entreprise d�sign�e n�a pas r�alis� sur du neuf mais en enlevant le carrelage qui y �tait d�j�. �Nous n�avons rien compris � ce man�ge ! On enl�ve du carrelage neuf pour y mettre du b�ton ! De l�argent jet� dans la rue�, dira encore Mohamed. Juste au tournant � droite, le trottoir a �t� r�tr�ci de 2 m�tres. �Avant, sur cette placette, nous �gorgions les moutons de l�A�d mais maintenant avec le nouveau trottoir qui s�est r�tr�ci de plus de deux m�tres, nous ne savons plus comment faire�, raconte notre interlocuteur, dubitatif. Un peu plus loin, un espace vert offre une image des plus lugubres : les plantes sauvages prolif�rent. Des roquettes, des chardons et des chicor�es jaun�tres rivalisent en hauteur avec les quelques arbustes, des fr�nes et autres buis qui ont �chapp� au massacre des enfants. Quelques dizaines de m�tres plus loin, sur le boulevard menant vers la cour de justice et le centre universitaire, l�am�nagement r�alis� il y a moins d�une ann�e n�a pas surv�cu aux chaleurs torrides qui s�vissent depuis fin juin dernier. Faute d�un entretien permanent, le gazon naturel et les arbustes achet�s � coups de milliards de centimes ont p�ri. Pendant ce mois de Ramadan, l�un des espaces de ce boulevard qui fait face � un caf� est squatt�, occup� qu�il est par des dizaines de tables d�s le soir arriv�. A l�autre bout de la ville, le jardin r�alis� devant le commissariat de police agonise �galement faute d�entretien. En somme, tous les citoyens sont unanimes � dire que leur ville est frapp�e par une sorte de mal�diction : au fur et � mesure que les am�nagements se r�alisent, le mal-�tre s�accentue. Plus le d�doublement de voies et les ronds points sont r�alis�es, plus les embouteillages se multiplient et la ville �touffe. A qui la faute ? A l�APC par la voie de son bureau d�hygi�ne communale, qui n�a jamais r�ussi � recruter plus d��boueurs pour le ramassage des ordures m�nag�res ? A la direction de l�environnement qui a fui ses responsabilit�s quant au lancement de campagnes d�assainissement des quartiers et autres boulevards, gr�ce aux actions de volontariat qu�elle organisait jadis avec l�aide des petits enfants ? A la da�ra et la wilaya qui auraient pu conjuguer leurs efforts dans une vaste campagne de nettoyage ? A l�incivisme des citoyens ? Une chose est s�re : chacun a sa part de responsabilit� dans la situation dans laquelle patauge la ville de Bouira.
La cit� 132-Logements, cit� mod�le mais�
Lorsque durant l�ann�e 2007, le minist�re de l�habitat avait entrepris une s�rie de rencontres r�gionales en vue de sensibiliser les gens sur la copropri�t� et la gestion des parties communes, tout le monde avait cru que le cauchemar des cit�s sales et repoussantes, �tait r�volu. Des s�minaires �taient organis�s par les OPGI, propri�taires des cit�s populaires attribu�es aux citoyens d�munis, pour sensibiliser les gens sur les bienfaits de la cr�ation des soci�t�s de gestion des parties communes. Quatre ans plus tard, seules les cit�s AADL, r�alis�es dans le cadre du programme Location- Vente, appliquent cette formule. R�sultat : � Bouira la cit� 132 logements AADL, r�alis�e dans le cadre du programme de 55 000 logements de location-vente dont la wilaya de Bouira a b�n�fici� d�un quotta de 300 logements r�partis en deux sites ; l�un appel� Cit� des 132 logements AADL et l�autre, cit� des 168 logements AADL. Aujourd�hui, les citoyens, surtout ceux parmi les cardes qui ont eu le malheur de se retrouver dans ces cit�s populaires, citent en exemple la cit� des 132 logements. Au niveau de cette derni�re, la soci�t� de gestion des parties communes cr��e au lendemain de la r�ception de ces logements, veille au grain quant � la propret� des lieux et l�entretien des parties communes. Avec deux gardiens-concierges qui poss�dent des logements de fonction sur place, deux femmes de m�nage et un gestionnaire, ces agents permanents, gardent jalousement les lieux et veillent sur la propret�. Nettoyage des escaliers � grande eau et avec des d�tergents, une fois par semaine et balayage deux fois par semaine, remplacement imm�diat des lampes grill�es se trouvant dans les cages d�escaliers, ainsi que les vitres bris�es par les vents ou par quelque geste malveillant, r�paration des minuteries, ainsi que les interphones toujours op�rationnels, ainsi que l�ascenseur de la tour F qui est op�rationnel. Ce dernier et malgr� la chert� de son entretien, marche toujours. Pour les ordures m�nag�res, les deux agents entreprennent le nettoyage � grande eau des lieux chaque matin apr�s le passage des �boueurs. Le tout avec entretien des petits espaces verts existants avec arrosage des plantes et autres arbustes. Tout cela se fait par les agents gr�ce � la contribution financi�re des 132 locataires qui payent les charges mensuelles pour l�entretien des parties communes entre 1 800 � 2 300 dinars par mois. Une somme excessive pour les r�sidents des quartiers populaires mais qui pouvait �tre ramen�e � la baisse pour ces quartiers s'ils venaient � cr�er des soci�t�s de gestion des parties communes. Cela �tant, comme dans notre pays, il y a toujours des mais, rappelons qu�au niveau de cette cit� des 132 logements, deux blocs souffrent d��tanch�it� depuis plus de deux ans. Malgr� toutes les correspondances, malgr� le payement � jour de toutes redevances, malgr� l�interpellation des autorit�s sur ce sujet, les deux blocs souffrent � ce jour de ce probl�me. M�me le wali de Bouira avait �t� interpell� sur ce sujet mais...


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