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Page dédiée à la mémoire de Nabil Lalmi : Un homme de plume, serein et percutant, s'éclipse
Publié dans Sétif Info le 11 - 02 - 2009

Pas uniquement El Watan, toute la corporation perd une inflexible et droite plume au service des damnés et de leurs justes causes. Parler de Nabil au passé est un exercice difficile à accomplir.
Résumer les qualités de l'homme, du professeur de français et du journaliste, en quelques lignes, est l'une des plus pénibles missions confiées au rédacteur de ce modeste hommage. Car Nabil, cet altruiste, personnifiait la droiture, la bonté et l'amour de l'autre. Cet homme, avec un grand H, n'est pas venu au journalisme pour se faire un nom, des affaires, ou bénéficier, le cas échéant, de gratifications « pour service rendu », mais pour servir, et de fort belle manière, les damnés de Sétif et d'ailleurs. Nabil laisse-moi te dire que, contrairement à la boîte postale qui perd à tous les coups, tous les confrères de la presse écrite, que tu avais l'habitude de croiser au niveau de la cellule de communication de la wilaya, étaient comme d'habitude au rendez-vous. La radio régionale de Bordj Bou Arréridj, qui mérite la palme d'or, la chaîne I de la radio nationale, tous les organes de la presse nationale ainsi que le site setif-Info, fondé par notre ami Nabil Foudi, t'ont rendu le plus bel hommage que puisse rendre une corporation à un de ses meilleurs éléments.
Nabil, tu sais qu'a travers ce drame, qui a fait mal à ta petite famille et mis en émoi beaucoup d'Algériens, les citoyens de Bordj Bou Arréridj et de Sétif renouent avec les nobles valeurs ayant de tout temps caractérisé les Bordjiens et les Sétifiens, ne faisant en vérité qu'une seule famille. Il est par ailleurs important de préciser que le papa de Akram, qui a été, des années durant, ballotté d'un service hospitalier à un autre pour un implant cochléaire qu'il n'obtiendra jamais, traquait comme savent le faire les grands échotiers, faussaires et fossoyeurs de tous bords. Ces derniers, qui se frottent les mains, doivent savoir que le combat de Nabil continue. Les compromis et la compromission n'étaient en outre pas les points forts de Nabil, ce bon professeur de français qui va beaucoup manquer à ses potaches, venus nombreux pour lui rendre l'ultime hommage. Le sacrifice de Nabil et Akram doit donner à réfléchir aux décideurs pour qu'ils mettent fin aux drames des enfants ayant des problèmes d'audition, et en manque de prise en charge médicale et spécialisée digne de ce nom. Haranguant la flibusterie, Nabil était la cheville ouvrière du bureau de Sétif qui vient de perdre un pilier d'une incommensurable valeur. Il est vrai que le corps va désormais briller par son absence, mais, l'esprit de Nabil Lalmi, ce passionné du journalisme de proximité, survivra, nous en faisons le serment devant Dieu et les hommes…
Kamel Beniaiche, El Watan
Notre collègue Nabil Lalmi et son fils inhumés hier à Sétif
Adieu l'ami, adieu l'artiste
Des personnalité politiques, de nombreux élus, des membres de la société civile, amis et férus de la liberté d'expression et bon nombre d'anonymes – fidèles lecteurs d'El Watan – se sont rendus hier au cimetière Sid El Khier de Sétif où ont été inhumés notre ami et confrère Nabil Lalmi et son fils Akram, victimes, dimanche dernier vers 17h, du « terrorisme routier ».
L'accident tragique a été causé par un chauffard, conducteur d'un camion de dépannage. Celui-ci a causé d'incommensurables dégâts à une petite famille. Il a fait une veuve et trois orphelins. C'était une oreille attentive et une plume talentueuse, prenant la défense des laissés-pour-compte, des victimes du terrorisme lâchés par une tutelle sourde, des handicapés en quête d'une prise en charge. Nabil avait horreur des papiers commandés et des écrits de complaisance. Notre cher et regretté ami et collègue était un journaliste au sens noble du terme. La preuve, il était allergique à ceux qui aimaient caresser dans le sens du poil et ne laissait aucun répit à certains élus qui ne tenaient pas les engagements pris. Au fil des années, Nabil Lalmi s'est construit (en peu de temps) une réputation de grand journaliste, honnissant la médiocrité et la complaisance. La présence du wali de Sétif, du président de l'APW, des députés, des membres de l'exécutif, des professeurs du CHU, des confrères et à leur tête Omar Belhouchet, directeur d'El Watan, prouve que Nabil, qui va terriblement manquer à ses amis du bureau de Sétif, jouissait d'une grande estime dans la corporation et dans la vie de tous les jours. Adieu, l'ami. Adieu l'artiste. Nous ne t'oublierons jamais, compte sur nous pour poursuivre ton combat.
Kamel Beniaiche, El Watan
Mort dans un accident de la circulation : Le journaliste Nabil Lalmi a été inhumé hier à Sétif
Sétif est en deuil ; la scène médiatique vient de perdre un grand journaliste, un journaliste qui a depuis plus de deux années consacré sa plume pour le quotidien national El Watan. Âgé de 46 ans, Nabil Lalmi est décédé, dimanche soir, dans un accident de la circulation à Bordj Bou-Arréridj. Son fils Akram, âgé de 5 ans, et sa femme l'accompagnaient dans sa voiture.
Ils revenaient d'Alger lorsqu'ils ont été violemment percutés par un semi-remorque à l'entrée de la ville de Bordj Bou-Arréridj. Un camion de dépannage a dérapé, entrant ainsi en collision avec le véhicule de Nabil de marque Citroën Saxo : Nabil Lalmi et son fils décéderont sur la table d'opération. “Faites ce que vous pouvez docteur, mais je sais que je vais mourir.” Tels sont les dernières paroles de la victime rapportées par le docteur Mamri, médecin orthopédiste de l'hôpital Bouzidi. Le docteur nous a affirmé que Nabil était d'un courage exemplaire et jusqu'à ses dernières secondes, il n'a cessé de répéter le nom de son fils Akram, qui attendait un implant cochléaire qu'il n'aura jamais. Nabil a consacré de grandes colonnes pour les handicapés et les infirmes moteurs d'origine cérébrale au point où ses confrères l'appelaient “le médecin”. Ses sphères d'intérêt étaient la variété de l'existence, la justice, la politique, la santé... La culture, la musique, le théâtre le cinéma et l'art étaient sa grande passion. Lalmi a fait partie de ceux qui ont apporté rigueur, crédibilité et noblesse à la profession de journaliste. Le journalisme à Sétif lui doit beaucoup. Hier, Nabil a été accompagné à sa dernière demeure par ses proches, ses amis et ses confrères, à leur tête le directeur du journal Omar Belhouchet et le wali de Sétif. Nabil est parti, mais ses écrits restent témoins de son sérieux, son dévouement et sa passion pour le métier de journaliste.
Il a laissé derrière lui trois enfants, Narimène, Lydia et Sami.
Faouzi Senoussaoui/ Chabane Bouarissa, Liberté


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