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Le camp de Ksar Ettir (Sétif), un crime de guerre devant être reconnu comme tel
Publié dans Sétif Info le 27 - 01 - 2014

Le camp de concentration de Ksar Ettir, dans le sud de Sétif, est un crime de guerre perpétré sauvagement par le colonialisme français contre les détenus algériens durant la Révolution et doit aujourd'hui être reconnu comme tel, a soutenu, dimanche à Sétif, Salah Benmohamed, universitaire.
Au cours d'une communication présentée lors d'une journée d'étude organisée à la maison de la culture Houari-Boumediene, à l'occasion du 150e anniversaire de la création du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), sur "la vie des détenus durant la Révolution", cet universitaire a estimé que ce camp fut "l'une des plus grandes prisons érigées par l'armée française durant la guerre de libération nationale".
Toutes sortes des tortures, de travaux forcés et de méthodes de lavage de cerveau étaient pratiquées dans cette prison, a relevé le conférencier, soulignant que beaucoup de ces sévices inhumains restent encore méconnus faute de recherches et de recueils de témoignages des rescapés de ce sinistre camp qui était appelé "camp de la mort".
L'intervenant a estimé que les témoignages qu'il a recueilli de la bouche de rescapés de ce camp, originaires de Bordj Bou Arreridj, et publiés dans un livre intitulé "La torture française au camp de Ksar Ettir" restent "très limités". Il a également relevé qu'"il demeure encore difficile pour les rescapés de parler de tous les sévices subis et dont l'horreur ne peut être qualifiée que de +crimes de guerre+".
Certains détenus avaient été obligés, pendant six ans, à "creuser, chaque jour, la terre, à la pétrir avec leurs pied nus pour en faire des briques qu'ils transportaient sur leur dos à l'intérieur du centre avant d'être ensuite obligés de concasser ces briques pour recommencer", a-t-il encore affirmé, citant des témoignages.
D'autres prisonniers étaient "conduits au milieu de la nuit, nus en plein hiver, vers le lit d'un oued mitoyen rempli d'éclats de verre, d'insectes et de reptiles", a ajouté le conférencier, soulignant que des moudjahidine, moussabiline, fidaïne et civils ont transité par ce lieu de sinistre mémoire qui n'a été fermé qu'en 1961.
Ils seraient quelque 3.000 personnes à avoir été internées dans ce camp de l'horreur, entouré de fils barbelés et de champs de mines antipersonnel.
Des patrouilles de militaires tenant en laisse des chiens policiers prêts à être lâchés en assuraient constamment la surveillance, ont rapporté des témoins.
En 1973, ce camp et le village à proximité duquel il se trouve a été rebaptisé Kasr El Abtal en hommage aux sacrifices du peuple algérien durant la guerre de libération nationale.
Une importante opération de restauration, effectuée en 1997 sur initiative des autorités de la wilaya a tiré ce lieu de l'oubli afin que les jeunes générations sachent.


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