Le r?ve d?Obama ne concerne pas les Arabes. Ni ceux qui d?sirent d?-fendre leurs int?r?ts ni ceux qui sous-traitent pour Isra?l, l?Am?rique ou l?Occident. Que ceux qui -?ternels enfants- croyaient aux contes de f?es, se r?veillent. Obama a ?t? clair. ?Hamas doit cesser ses tirs de missiles; en contrepartie, Isra?l rouvrira des points de passage?. Son nouveau conseiller pour le Proche-Orient n?a pas fait mieux. ?Nous oeuvrons pour la coexistence des deux peuples, un Etat isra?lien en Isra?l et les Palestiniens ? c?t??. Clair et net. Pas de r?f?rence ? un Etat palestinien en Palestine, parce que la Palestine appartient, dans l?esprit de la Maison-Blanche, aux Isra?liens. Les Palestiniens ne sont, donc, que de simples locataires que l?on peut expulser. De simples locataires, tout comme les pr?sidents am?ricains qui ne songent qu?au second mandat, alors qu?ils viennent ? peine de gravir les marches du Capitole. Les hommes passent et Isra?l reste. Le message est clair. L?agresseur est Hamas, c?est lui le ?terroriste? qui terrorise des civils isra?liens, leur causant des chocs. Isra?l ne fait que se ?d?fendre? et les 1.500 victimes, dont la moiti? est constitu?e d?enfants et de femmes, sont ? imputer au Hamas. Un message qui signifie que toute demande de condamnation d?un des dirigeants isra?liens, par le TPI, est ? ?carter. Pas question, non plus, de laisser les limiers de l?AIEA aller fouiner du c?t? de Dimona. Ils ont suffisamment ? faire en Iran qui ne cache pas ses ambitions de raser de la carte l?Etat h?breu. Quant ? Ban Ki-Moon, Hillary se chargera de lui rappeler qu?il est malsain d?aller se promener, ? l?avenir, dans les rues de Ghaza parce qu?il peut sauter sur une mine, et qu?en tout ?tat de cause, il devra comprendre qu?aucune action ne sera entreprise contre Isra?l tant que l?ONU ?marge au registre des cr?ances de la municipalit? de New York. Que les Arabes continuent ? s?agiter dans les rues, ce n?est qu?un jeu et une soupape de s?curit? tol?r?e par les pr?sidents ? vie et roitelets pour leur permettre de se d?fouler et leur donner l?impression qu?ils peuvent faire bouger les choses. Tant qu?ils ne s?en prennent pas ? leurs dirigeants respectifs. Dans quelques jours, la fin de la r?cr?ation sera sonn?e et chacun ira s?occuper de ses oignons: les pr?sidents arabes comment rester au pouvoir, les rois comment continuer ? expliquer ? leurs peuples qu?ils repr?sentent Dieu, chez eux; et les autres, comment entretenir un r?ve. L??lection d?Obama a suscit? bien des espoirs. L?Am?rique attend le changement, l?Europe attend le changement, et les Arabes attendent le changement. Une sorte de ?Ecoute-nous? dont la r?ponse sera ?Je vous ai compris?. Seul Isra?l exige. Et quand le client est exigeant, ses d?sirs sont des ordres. On ne peut pas se permettre de m?contenter un faiseur de rois qui r?alise les r?ves d?un ?migr? juif de Hongrie, en Europe, et d?un descendant africain, en Am?rique. Car le r?ve peut tourner au cauchemar. En attendant, la communaut? internationale en est ? mendier une autorisation de passage pour l?aide humanitaire. Dire que Hamas a mis en ?chec le terrible Isra?l.
