De passage ? Marhoum, chef-lieu de da?ra ? vocation pastorale et situ? ? quelque 110km de la capitale de la M?kerra, le correspondant local de la VO a ?t? accost?, par des infirmiers de l??tablissement public de la sant? de proximit? (EPSP), o? ils exercent depuis deux ans, pour d?noncer leurs conditions de travail en zones ?parses, faute de v?hicule appropri?. Cet ?tablissement hospitalier de proximit? semble de l?avis g?n?ral, fonctionner et progresser avancer doucement mais s?rement ? la satisfaction de la population locale. Un sentiment qui reste de mise depuis pr?s de deux ans, apr?s le nouveau d?coupage hospitalier, mis en application par M. Amar Tou, alors ministre de la Sant? et de la Population. ?Le seul probl?me auquel nous restons confront?s au quotidien, disent ces infirmiers sous le couvert de l?anonymat, demeure incontestablement l?absence d?un v?hicule utilitaire, pour nous rendre dans ces zones ?parses, ? relief souvent accident?. Un v?hicule destin? en premier lieu aux besoins du service quotidien, comme le transport des m?dicaments et dont l?utilit? n?est plus ? souligner durant les campagnes de vaccination, qui s?effectuent ? longueur d?ann?e sur notre territoire de comp?tence. Ce manque flagrant de moyen de transport tout terrain, poursuivent-ils, nous fait souffrir le martyre et rend de plus en plus p?nibles nos campagnes de vaccinations et de soins en zones ?parses?, ont-ils soulign?, en esp?rant que ce message sera re?u cinq sur cinq par les autorit?s comp?tentes.
