Les tarifs des transports en commun et ceux des taxis ont augmenté et sont appliqués unilatéralement depuis samedi dernier pour les premiers et deux mois pour les seconds, au grand dam des usagers et avec l'accord tacite des pouvoirs publics. C'est ainsi que le trajet Tissemsilt-Khémisti fixé auparavant à 10Da, est passé désormais à 20 dinars, tout comme le Tissemsilt-Layoune qui de 20Da passe 25Da, Tissemsilt-Théniet El-Had de 40 à 50Da et Tissemsilt-Bordj Emir Aek (Taza) qui de 80 passe carrément à 100Da, si l'on en croit les usagers qui ne savent plus à qui s'adresser pour exposer ce problème. Selon eux, ces nouveaux tarifs qui sont appliqués unilatéralement par les transporteurs publics, constituent de lourdes charges supplémentaires auxquelles ils devront faire face quotidiennement. Pire, ne voulant pas rester en marge, les chauffeurs de taxis ont également augmenté depuis deux bons mois, les prix de leurs places, dans la proportion de 10 à 25Da. Ainsi, le trajet Tissemsilt-Layoune revient désormais à 40Da la place, Tissemsilt-Théniet El-Had 70Da et le même trajet vers Taza coûte 140Da. Contacté à ce sujet, le directeur du Commerce nous déclare que les nouveaux tarifs appliqués par les «taxieurs» et les transporteurs en commun sont justifiés. C'est ce qui incite les usagers confrontés déjà à une flambée des prix sans précédent en cette période de Ramadhan, qui coïncide avec la rentrée scolaire, sans compter les dépenses vestimentaires pour l'Aïd El-Fitr, en appellent à l'intervention des autorités concernées, pour les aider à résoudre ce problème.
