Jeudi après-midi, un écolier de 7 ans a été mortellement percuté par un véhicule à proximité de l'hôpital de l'USTO, au même endroit où, quelques semaines plus tôt, une femme avait rendu l'âme après avoir été foudroyée par un véhicule roulant à grande vitesse. Selon des témoins oculaires, le choc était tellement violent que l'enfant de sept ans devait décéder sur place. Les traces de sang étaient d'ailleurs encore visibles sur la voie. Une véritable émotion a traversé tout le secteur et principalement les témoins ayant assisté à la scène qui était d'une rare violence. L'écolier, encore en tablier et muni de son cartable, aura fait, à son tour, les frais de la vitesse sur un axe routier dont le trafic est très dense et que tous les habitants du secteur dénoncent depuis fort longtemps. Pour rappel, quelques semaines auparavant et à ce même endroit, une femme avait été heurté, en sortant de la mosquée où elle venait d'accomplir sa prière, par un véhicule qui roulait, selon les rapports officiels établis, à une grande vitesse. La femme en question n'a pas pu résister au choc assez violent et elle décèdera quelques instants après. Suite au drame, ce jeudi après-midi, qui a endeuillé plusieurs familles de la victime, habitant les exploitations agricoles voisines de cette voie rapide, un mouvement de protestation a été enregistré. Des blocs de pierres ont été déposés par les protestataires pour ralentir le trafic routier. Ce vendredi matin, des équipes d'ouvriers ont été dépêchés sur les lieux et des ralentisseurs ont été rapidement posés pour tenter de mettre fin au massacre routier qui alimente les bilans, déjà très inquiétants, établis par les différents services dont la gendarmerie, la police et la protection civile. Les ralentisseurs semblent être la solution la plus pratique et la plus efficace et l'installation des radars, sur cette même voie, ont depuis été abandonnés.