Les habitants de la Cité des 270 Logements et les parents d'élèves du nouveau lycée érigé juste en face, à Chetouane, à 3km au nord de Tlemcen, sollicitent l'intervention des autorités de la wilaya, pour éradiquer une aire de parking sauvage, squattée illégalement par des engins de travaux publics ainsi que par des poids lourds à gros tonnages. Le dit «parking» a élu «domicile» entre cette cité populeuse et le nouvel établissement secondaire. «Nous considérons à juste titre, que ce parc représente un danger permanent pour nos enfants, tout comme pour les lycéens», s'insurge B. Mustapha un riverain, pour qui «en plus des nuisances et des désagréments causés de jour comme de nuit, par les décibels s'échappant des moteurs diesel et par la poussière qui s'incruste dans nos logements, on se demande comment de telles dérives sont tolérées, sans qu'aucun responsable de la commune ou de la daïra, ne pense à intervenir, pour mettre un terme à cette situation qui nous est devenue insupportable. Ce parking non autorisé s'est inséré de surcroît comme une verrue à l'entrée principale de la ville de Chetouane, au nez et à la barbe des responsables de l'Urbanisme». Et son voisin H. Larbi d'ajouter: «Nous partons au travail avec la peur au ventre de retrouver nos proches victimes d'accidents potentiels. Nous craignons quotidiennement qu'un malheur ne vienne emporter nos enfants…». Il est vrai qu'à défaut d'aires de jeux dans cette cité, ces engins peuvent attirer la curiosité de ces enfants. Une avidité de connaissances que ne décourage aucune clôture de protection et qui pourrait causer bien des malheurs. Pourtant, cet espace est tout indiqué pour la réalisation d'un espace vert ou d'une aire de jeux pour les enfants des riverains. L'une des parentes d'élèves de ce nouveau lycée dira quant à elle: «Ce parc constitue un véritable danger pour nos enfants et il est inadmissible qu'on puisse le laisser occuper de surcroît par des engins porteurs de tous nos tourments et que seule la route sépare de cet établissement». Et de protester «contre le laxisme et la déliquescence dont font preuve certains élus de la commune, qui préfèrent fermer les yeux sur cette situation de non droit et sur les risques latents, en dépit de nos appels et de nos nombreuses sollicitations». A vrai dire, la situation est des plus déplorable en ces lieux, car en plus des risques majeurs d'accidents, le bruit provenant des engins de toutes sortes et des camions de gros tonnages, est insoutenable à tel point que l'on se croirait dans une carrière géante d'extraction d'agrégats. Aussi est-il temps que tout un chacun prenne ses responsabilités, avant qu'un drame ne survienne et pour que ces riverains retrouvent la paix et la quiétude, dont ils se sentent privés depuis bien trop longtemps.
