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Grande pénurie en médicaments de traitement de maladies chroniques
Le cri d'alarme des malades
Publié dans La Voix de l'Oranie le 27 - 10 - 2009

Le marché des médicaments connaît une grande pénurie qui touche, en particulier, les médicaments prescrits pour les maladies chroniques et ceux utilisés comme traitement post opératoire.
Selon de nombreux pharmaciens, près de 300 médicaments sont introuvables sur le marché local. Parmi ces médicaments, Montupliane, prescrit pour les maladies cardiaques, Klynile et Ventoline utilisés comme traitement aux crises d'asthme et Anafranil, prescrit comme remède aux maladies neurologiques. Cette situation inquiète les malades, notamment ceux atteints de maladies chroniques et qui appellent les autorités à prendre des mesures en vue de combler, dans les plus brefs délais, la pénurie de ces médicaments.
«Le médicament que je prenais durant plusieurs années, a été interdit à l'importation. Pis encore, même son équivalent en générique est, depuis quelques temps, introuvables au niveau des pharmacies d'Oran. Ainsi, je me vois dans l'obligation de me procurer ce médicament d'Alger. Franchement, je ne comprends pas pourquoi on interdit l'importation d'un médicament, si la production locale de son équivalent en générique ne couvre pas suffisamment le national.», dira un citoyen souffrant d'une maladie cardiaque.
Devant une telle situation, de nombreux pharmaciens appellent les autorités de la tutelle à intervenir dans les plus brefs délais, car il y va de la santé publique. Selon eux, en l'espace de quelques mois, le nombre de médicaments, affichant une rupture de stock, est passé de 75 à 300 marques. Un chiffre, appelé à augmenter, l'année prochaine, nous dira-t-on.
Sur cette question, le dénommé Fouad B., âgé de 49 ans et gérant un établissement pharmaceutique, situé au centre-ville d'Oran, dira: «Nous avons enregistré, ces jours-ci, une forte demande sur les médicaments de base de certaines maladies chroniques, alors qu'ils ne sont pas disponibles. Cette pénurie coïncide avec l'interdiction graduelle d'importation de certains médicaments. Nous enregistrons aussi une rupture de stock de certains médicaments qui ne sont pas interdits à l'importation. Malheureusement, nous, les pharmaciens, ne sommes pas informés de toutes les nouvelles mesures qui touchent le marché des médicaments. Jour après jour, nous constatons les disparitions progressives de certains médicaments et qui ne sont pas forcément remplacés par d'autres équivalents. Il est important que le ministère de la tutelle assure, au minimum, deux producteurs pour chaque médicament, de manière à éviter ces ruptures de stock récurrentes qui pèsent directement sur la santé publique.»
Sur le même registre, un autre pharmacien installé aux Amandiers dira: «Nous avons communiqué aux distributeurs de médicaments et aux délégués des laboratoires, installés dans notre pays, la liste complète des médicaments dont nous avons besoin. Nous leur avons demandé aussi de nous doubler le quota d'approvisionnement de chaque médicament afin de répondre à la demande de nos clients malades, particulièrement ceux souffrant de diabète, d'hypertension artérielle, de cancer et de rhumatisme sévère. Bien qu'Oran soit considérée parmi les importantes wilayas du pays, elle n'est pas approvisionnée suffisamment en matière de médicaments et de produits pharmaceutiques», dira le pharmacien avant d'ajouter: «Selon les statistiques effectuées par les pharmaciens eux même, la pénurie touche actuellement les médicaments de traitement de plusieurs maladies chroniques dont l'asthme, le rhumatisme, les problèmes cardiaques et neurologiques. Ceci présente un réel danger sur la santé publique, surtout lorsqu'on sait que l'unique médicament prescrit pour les femmes enceintes souffrant de l'hypertension artérielle et du diabète à savoir El Domad, est, depuis quelques temps, introuvable sur le marché. Certains patients le demandent à leurs proches résidant à l'étranger.»
A propos de ce dernier point, le père d'un jeune garçon souffrant d'une pathologie nerveuse, nous confie: «Mon fils fait des crises très sévères et doit être soumis, de manière permanente, à des tranquillisants puissants. Récemment, son médecin traitant lui a prescrit un médicament que je n'ai réussi à trouver nulle part. Alors, pour protéger mon fils des conséquences dangereuses de ces crises, j'ai commandé ce médicament, en urgence, de l'étranger par le biais de mes proches qui vivent là-bas. Mais il s'est avéré que l'importation de ces médicaments par voie individuelle est interdite et ne peut se faire que sur prescription du médecin traitant. Sincèrement, je ne sais pas comment faire pour avoir ce médicament le plus tôt possible.»
A la lumière de ces perturbations, frappant depuis quelques temps le marché du médicament, des pharmaciens installés au centre-ville d'Oran, affirmeront: «Il est prévu dans les prochaines heures, la tenue d'une réunion extraordinaire devant regrouper le syndicat national des pharmaciens avec les représentants du ministère de la santé. Les deux parties devront évoquer, lors de cette réunion, le problème relatif à cette réunion et les mesures envisagées pour sa prise en charge», nous révèlera-t-on.
Du côté de la direction de la santé et de la population, des sources responsables font savoir que «les perturbations qui frappent, depuis quelques temps, le marché du médicament, ne sont pas spécifiques à la wilaya d'Oran. Le ministère de la santé a adressé à l'ensemble des pharmaciens, un listing des médicaments qui ont été interdits à l'importation, depuis que leur production est assurée localement. Ce listing comprend actuellement 180 familles pharmacologiques qui sont actuellement au stade d'étude. La liste finale des médicaments qui seront interdits définitivement à l'importation, sera connue avant la fin de l'année. Dans ce cadre-là, le ministère de la tutelle envisage une série de rencontres avec les importateurs afin d'étudier la situation du marché.»
Il est important de savoir que, selon les pronostics des instances tutelles, le taux de médicaments de base produits localement est appelé à passer de 34% à 65%, si la stratégie adoptée par le gouvernement en vue de réduire un tant soi peu, la facture salée de l'importation des médicaments.»


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