La période des grandes vacances, ayant souvent constitué la meilleure opportunité pour les responsables d'annoncer les listes des bénéficiaires de logements, notamment ceux de la formule sociale, a toujours éveillé les espoirs des postulants. Dans ce registre, la population de Yellel, ville située à l'ouest de Relizane, s'impatiente quant à l'affichage de la liste des 120 logements sociaux réceptionnés il y a un bon moment et laissés face à toute sorte de dégradations. «La situation sociale que nous vivons, nourrie par une crise de logement, nous presse à interpeller les responsables pour libérer cette fameuse liste qui n'a que trop tardé pour égayer les heureux retenus», dira un chef de famille. A Oued Djemaâ, à l'Est du chef-lieu de la wilaya, le même problème est posé puisque les 50 logements lorgnés par tout le monde, ne sont pas encore affectés. Le problème est la liste confectionnée au niveau de la daïra de H'madena et où des noms de personnes aisées se sont infiltrés, ce qui n'a pas laissé les «cas sociaux» indifférents. «Il est inadmissible que l'on attribue un logement social à un trabendiste, à un fellah Haykala (EAI, EAC), à un commerçant ou à un fortuné au moment où des démunis comme moi sont ignorés», lancera un jeune employé dans le cadre du filet social, avant d'ajouter «le chekar a tous les moyens pour s'offrir un logement où il veut et quand il veut».
