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Posture d'attente du futur président
Publié dans La Voix de l'Oranie le 23 - 04 - 2011

Une opportunité à venir pour que chacun des chefs des partis de l'Alliance devienne un potentiel présidentiable? Ils peuvent se permettre de rêver les yeux ouverts, car ils n'ont jamais laissé entendre qu'eux-mêmes pouvaient avoir une destinée nationale.
Pour avoir souvent martelé qu'ils sont là pour appliquer le programme du président, tout le programme et rien que le programme, ces chefs de parti qui n'ont pas su ou pu apparaître comme étant des leaders renoncent ainsi eux-mêmes à se donner une épaisseur politique.
Leur mission, celle qui leur est confiée, est celle d'une posture d'attente du futur président à gérer ou à servir, comme ils ont géré et servi Zeroual, puis Bouteflika sous la forme d'abord d'une coalition puis d'une alliance stratégique.
Comment Zeroual et ces partis se sont-ils rencontrés? Comment Bouteflika et ces trois partis se sont-ils rencontrés? Là, au moins, ne serait-ce que du point de vue de l'éthique, les coalisés devenus des alliés devraient tout de même s'expliquer devant les populations, par respect pour elles et pour leurs électeurs.
Comment expliquer ce changement de nom? Comment le justifier? Quels contenus donnent-ils aux concepts de coalition et d'alliance?
Au lieu de se placer au niveau des contributions qu'ils auraient pu apporter aux orientations du président, (on dit que ce sont des orientations du président), car, tout de même, ils sont à la tête de leurs partis et des partis doivent appliquer leur propre programme, ils ne cessent pas de se référer en tout au programme du président. Depuis plus particulièrement le changement de titre de chef de gouvernement par celui de premier ministre, l'alliance est devenue une agence supérieure de prestation de services offrant une main-d'oeuvre de haute qualification. Belkhadem lui-même se disait coordinateur et pas chef de gouvernement. Ouyahia s'était déjà dit de lui-même qu'il est un commis de l'Etat. Finalement, ce sont les présidents qui partent et les gouvernements qui restent. La question se pose de savoir si ce ne sont pas les présidents qui jouent le rôle de fusibles des gouvernements.”Des institutions qui survivent aux hommes” ou des membres du gouvernement qui survivent aux présidents?
Qui avait mis en oeuvre le programme dit de Zeroual? Le FLN, le RND, le HMS? Qui avait mis en oeuvre le programme dit de Bouteflika? Le FLN, le RND, le HMS? N'était-ce pas le FLN qui avait mis en oeuvre le programme de Chadli? Même Hamrouche avait dit qu'il appliquait le programme du FLN.
Zeroual est parti, Bouteflika partira bien un jour, c'est ça la vie, puis viendra un autre président que l'Alliance prendra en charge. La seule marge de manoeuvre à disposition du président sera cette petite liberté qui lui sera permise de nommer quelques ministres hors partis politiques. On a beau dire que le président nomme les hauts fonctionnaires, il ne connaît pas la majorité d'entre eux, et même qu'ils ne les recevra même pas. Citons un profond déséquilibre en défaveur de l'Etat. Un directeur de ministère fait un tiers du salaire d'un député ou d'un ministre. Le premier est un commis de l'Etat tandis que les seconds sont des politiques, c'est-à-dire représentant le pouvoir. Que vaudrait alors l'Etat devant l'exécutif, c'est-à-dire le pouvoir des partis?


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