Est-ce la fin d'un calvaire qui aura duré dix années, pour les souscripteurs au programme des logements AADL-CNEP, c'est ce qui a été affirmé au niveau de la direction régionale de la CNEP, ce mardi matin, aux souscripteurs qui ont bloqué l'accès de cette direction à Es Seddikia. En attente depuis août 2001, les souscripteurs au programme de logements 733 et 1.052, vont, selon les nouvelles informations, bientôt voir la fin du tunnel, et pour cause, la confirmation vient de leur être donnée, ce mardi matin, au siège de la direction régionale de la CNEP qui se trouve à Es Seddikia, pour clore le dossier et mettre à leur disposition la liste des bénéficiaires qui recevront les clefs de leurs appartements, durant le mois de juin. «99,99% des souscripteurs aux logements AADL-CNEP, occuperont leurs logements, en juin.» Ce qui sera confirmé par M. Khelladi Mohammed, le représentant de ces souscripteurs, à sa sortie de la rencontre avec les responsables de la CNEP, tenue au siège de la direction régionale. Cette confirmation est venue suite au mouvement de protestation, déclenché dans les premières heures de la matinée, ce mardi, et les contestataires ont décidé alors de bloquer l'accès de l'entrée de la direction régionale de la CNEP. Ce mouvement de colère a contraint les responsables de la structure d'épargne et de prévoyance à recevoir les représentants des souscripteurs et ce, afin de leur annoncer les avancements de leur dossier qui n'a que trop duré et qui aura aussi fait couler beaucoup d'encre, à propos du conflit né entre la CNEP et l'AADL, prenant ainsi en otages les souscripteurs qui se sont vu ainsi partagés entre les affirmations des uns et les promesses des autres. A signaler que le début des opérations du lancement des projets ont été initiées, en août 2001. Par ailleurs et si les souscripteurs au programme des 733 et 1.052 logements ont eu une lueur d'espoir et ceci est loin d'être le cas pour les citoyens qui ont été contraints de signer des engagements, concernant les 250 logements à Misserghine, sauf que ce projet n'a jamais vu le jour, et ce, pour des raisons sombres d'assiettes foncières. Au final, ce sont les souscripteurs qui sont ainsi perdus et qui ne savent même pas vers qui se tourner pour connaître la raison pour laquelle ils ont signé des engagements avec AADL en 2007, alors que le projet n'avait toujours pas démarré.