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Entre la tolérance commerciale et la responsabilité de l'autorité de santé publique
Des traitements traditionnels en vente dans des pharmacies
Publié dans La Voix de l'Oranie le 21 - 06 - 2011

Des sources médicales au CHU d'Oran sont en train de mettre en garde les malades chroniques contre l'utilisation de certains traitements traditionnels dits «thérapeutiques», largement commercialisés au niveau des marchés de la ville et même dans certaines officines. Une bonne partie de ces traitements traditionnels sont présentée comme à même de guérir de nombreuses maladies, à l'exemple de l'ulcère, l'hypertension artérielle et même… le diabète. Selon de nombreux médecins, ces «compositions médicales» n'obéissent guère aux critères scientifiques et risquent, dans beaucoup de cas, de nuire à la santé des consommateurs. Le marché de la Ville Nouvelle à Oran est envahi, depuis quelques années, par des marchands d'herbes médicinales ainsi que de «préparations thérapeutiques» pour certaines maladies, importées de pays asiatiques.
Ces nouveaux procédés, appelés aussi médecine alternative, suscitent l'engouement d'une large frange de la population non avertie et les médecins mettent en garde les citoyens, contre les conséquences dangereuses, pouvant être engendrées par de telles pratiques, soulignant qu'il relève de la responsabilité de la direction de la santé d'examiner ces produits, et ce, afin d'autoriser ou non leur commercialisation sur le marché national. Parmi les adeptes de ces produits, Bachir N. que nous avons rencontré dans un centre commercial et qui tenait dans ses mains un produit pour le traitement de l'ulcère. «C'est un produit fait à base d'herbes et il vient d'Arabie Saoudite. Il est écrit sur le dos de la boîte que ce produit a prouvé son efficacité, alors je vais l'essayer et je n'ai rien à perdre, d'autant plus que j'en ai assez des traitements médicamenteux», dira Bachir. De son côté, Mohamed, un vrai connaisseur de ces produits nous dira à ce propos: «Personnellement, j'utilise ce genre de traitements thérapeutiques, parce qu'ils sont efficaces et coûtent moins chers. Il y a quelque tems, j'ai essayé un produit que j'ai acheté, à M'dina J'dida, pour le traitement de l'asthme et différentes allergies. Après l'avoir utilisé, je me sens beaucoup mieux.» Quant à Salima F., elle estime que «ces herbes médicinales constituent une vraie alternative pour tous types de maladies. A mon avis, tout traitement fait à base d'herbes est bon pour la santé de l'être humain. D'ailleurs, même s'il ne traite pas, il ne nuit pas à son consommateur.» Les médecins eux ne sont pas de l'avis des citoyens et l'un d'eux dira à ce propos: «Ces recettes médicamenteuses ne répondent à aucune norme médicale et personne ne sait de quoi elles sont faites? Leurs consommateurs prennent donc un risque majeur en ayant recours à ce type de traitement. Déjà, le fait de consommer un produit dont on ignore la composante, me paraît inconcevable et trop risqué à la fois. Il faut savoir aussi que dans le cas des surdosages, le sujet malade risque carrément sa vie.» Notre interlocuteur ajoutera: «Les médicaments qui se vendent en pharmacie, sont sûrs et garantis, mais malheureusement, nous avons constaté, ces deux dernières années, que ces recettes traditionnelles, dites thérapeutiques se vendent même dans certaines officines.» Du côté des vendeurs, l'un d'entre eux nous dira: «Nous avons acquis une crédibilité relative, depuis quelques années, notamment chez les femmes qui recourent de plus en plus à la médecine traditionnelle. Les femmes sont conscientes et savent que même les médicaments qui se vendent en pharmacies sont produits à base d'herbes. Nous proposons à nos clients des recettes pour le traitement d'insomnies, d'allergies, de rhumatisme, mais aussi, des stimulants sexuels et des fortifiants.» Les médecins tirent donc la sonnette d'alarme contre les proportions alarmantes que prend ce phénomène, en l'absence du contrôle des instances habilitées. Dans ce sens, plusieurs associations médicales ont appelé à un rôle plus rigoureux des autorités de contrôle, car il y va, selon eux, d'un problème mettant en cause la santé publique. Du côté de la direction du commerce, l'on expliquera que leur rôle consistait à vérifier les références du produit, de son fabricant et la durée de sa validité. Il faut savoir aussi que ces traitements contiennent des ingrédients de nature alimentaire et non pharmaceutique. A la lumière des explications fournies par les services du commerce, l'on peut admettre que le contrôle de ces produits relève de leur compétence, car ces produits sont faits à base d'ingrédients alimentaires. Mais peut-on admettre que la santé publique ne puisse s'autosaisir que lorsque des produits à base «d'ingrédients alimentaires», commercialisés localement, portent des indications thérapeutiques médicales?!!

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