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Réhabiliter le soufisme pour contrecarrer l'intégrisme (chercheur)
Publié dans Algérie Presse Service le 21 - 12 - 2011

ALGER - La réhabilitation du soufisme sur le plan théorique et pratique sauvera les sociétés musulmanes de l'extrémisme religieux, qui est la conséquence de discours jurisprudentiels divergents, a estimé mardi à Alger Saïd Djab El Kheir, chercheur en soufisme.
Invité de l'association "El-Djahidia", ce chercheur, auteur du livre "Soufisme et créativité" (Le Caire, 2007) et de plusieurs articles et études sur les confréries soufies, juge nécessaire de se référer aux œuvres de penseurs soufis comme Abû Madian, Abderrahmane Thaâlibi, l'Emir Abdelkader et d'autres, pour faire face aux courants intégristes.
Pour éviter l'apparition à l'avenir d'autres formes d'extrémisme religieux, l'orateur estime "vital" l'abandon du principe d' "absolutisme" dans l'interprétation et l'explication du corpus religieux. Pour lui, le renoncement à ce principe est nécessaire aux débats et aux dialogues basés sur le respect et la reconnaissance mutuels, a dit le chercheur.
M. Djab El Kheir qui prépare un livre sur les confréries soufies en Algérie, pense, par ailleurs, que les divergences dans l'interprétation du discours religieux depuis l'avènement de l'islam sont "à l'origine de l'apparition d'un islam populaire et d'un islam officiel".
Tout en précisant que ce constat n'altérait pas l'unicité de l'Islam en tant qu'esprit, mais concerne particulièrement le discours jurisprudentiel à travers l'histoire qui, selon lui, "était étroitement lié au discours politique". "Le discours jurisprudentiel émanant des exégètes a toujours été lié, pour diverses raisons, au discours des pouvoirs politiques. Ce discours a même légitimé certains pouvoirs contrairement au soufisme, dont de nombreux maîtres, penseurs et philosophes ont souffert de marginalisation et d'exclusion", a expliqué le chercheur.
Cette proximité entre exégètes et pouvoirs politiques est, pense l'orateur, la raison principale qui a imposé le discours jurisprudentiel comme religion "officielle", alors même que le soufisme demeure, de par ses racines, la religion "populaire" : la première étant au service du pouvoir, tandis que la seconde comporte des dimensions spirituelles qui s'adressent à l'ensemble de l'humanité, résume-t-il.
Le chercheur estime, de ce fait, que l'extrémisme religieux, tant dans sa version arabe qu'asiatique, a été généré par des jurisprudences divergentes, adossées aux différents pouvoirs politiques à travers l'histoire.
Revenant sur le soufisme en Algérie, Djab El Kheir a toutefois reconnu que ce dernier, "représenté notamment par les zaouïas", devrait "actualiser" et "moderniser" son discours intellectuel et ses moyens d'interaction avec la société pour contrecarrer, à la fois, l'intégrisme et se débarrasser des scories et des pratiques qui lui sont étrangères.


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