Le sit-in du syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), "observé aujourd'hui près du ministère" de tutelle est "nul et non avenu", a déclaré Aïn Défla le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. Le ministre, qui s'exprimait lundi à l'issue d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya, a indiqué que le SNPSSP "n'agit pas dans la légalité, dès lors que son mandat a expiré le 14 mars dernier ". "Je suis un homme de dialogue et je suis pour l'apaisement. A plusieurs reprises, j'ai reçu les membres de ce syndicat ", a précisé M. Ould Abbès ajoutant, par ailleurs, que "la déclaration d'une grève, à la veille de la tenue des élections législatives" du 10 mai "n'était pas innocente ". Au sujet de la revendication des médecins spécialistes relative au statut particulier, le ministre a rappelé que la fonction publique "ne comptait pas seulement le statut relatif au secteur de la santé, mais bien d'autres statuts". " Si on touche au statut d'un secteur donné, c'est assurément l'effet domino qui se produit ", a estimé M. Ould Abbès, exprimant, par ailleurs, son "refus" de voir les médecins "prendre le malade en otage". Le ministre a affirmé que les médecins spécialistes, dont le salaire ne dépassait pas, à son arrivée au ministère de la Santé, 70.000 DA, touchent, à l'heure actuelle, 170.000 DA, rappelant qu'ils (médecins spécialistes) ont, par le passé, "bénéficié d'un rappel de 350 millions de centimes". Au sujet de la pénurie supposée de vaccins, le ministre a indiqué que le problème a, notamment trait, à " un dysfonctionnement dans la distribution".