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Le FMI révise en baisse la croissance mondiale, les risques de détérioration préoccupants
Publié dans Algérie Presse Service le 16 - 07 - 2012

Le FMI a révisé en légère baisse ses prévisions pour la croissance mondiale qui devrait s'établir à 3,5% en 2012, en avertissant que la reprise mondiale demeure "en danger" et que les risques de dégradation des perspectives restent "très préoccupants".
Dans sa mise à jour des perspectives de l'économie mondiale publiée lundi, le FMI table sur une croissance mondiale de 3,5% en 2012, soit une baisse de 0,1 point par rapport à ses prévisions faites en avril dernier. Il a également révisé en baisse ses prévisions pour l'année 2013 en prédisant une croissance de 3,9% contre un pronostic précédent de 4,1%, soit un recul de 0,2 point.
Mais contrairement à la tendance générale, la croissance dans la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord a été révisée en hausse par le FMI qui table, désormais, sur une hausse du PIB de 5,5% en 2012 contre une prévision de 4,2% faite en avril dernier.
Selon les explications de l'institution de Bretton Woods, cela est dû au fait que les principaux pays exportateurs de pétrole continuent d'accroître leur production pétrolière et leur demande intérieure, ainsi qu'au rétablissement de la production pétrolière en Libye qui a atteint 90% de son niveau du pré-conflit avec une production de 1,51 mbj en 2012 contre 490.000 bj en 2011. Mais la croissance dans cette région devrait retomber à 3,7% en 2013, selon le FMI.
Pour l'Afrique subsaharienne, la croissance du PIB devrait être de 5,4% en 2012 contre une prévision précédente de 5,5%. Par catégorie de pays, le FMI table sur une croissance de seulement 1,4% pour les pays avancés avec une croissance négative de -0,3% dans la zone euro et +2% aux Etats-Unis.
Dans les pays émergents et en développement, le PIB devrait augmenter de 5,6% avec un ralentissement de la croissance en Chine qui devrait atteindre 8% (contre une prévision précédente de 8,2%) ainsi qu'en Inde qui devrait enregistrer une croissance de 6,1% (contre une prévision précédente de 7,2%).
Pour montrer du doigt la gravité de la conjoncture économique, le FMI avise que ces prévisions de la croissance mondiale ne se réaliseraient que si les pouvoirs publics européens prendraient des mesures suffisantes pour que la situation financière dans la périphérie de la zone euro s'améliore progressivement et que le récent assouplissement de la politique économique dans les pays émergents ferait sentir ses effets.
Il est clair, poursuit cette institution financière internationale, que les risques de détérioration restent "très préoccupants" du fait du risque que l'action des pouvoirs publics soit retardée ou insuffisante.
Tout en admettant que les mesures annoncées lors du sommet des dirigeants de l'Union européenne en juin vont dans la bonne direction, le FMI affirme, toutefois, que la détérioration très récente des marchés de la dette souveraine appelle à la priorité de mettre en œuvre ces mesures en temps opportun, ainsi que de continuer d'avancer vers une union bancaire et budgétaire. "La priorité absolue est de résoudre la crise dans la zone euro", insiste le Fonds.
L'autre risque principal cité par le FMI est la possibilité d'un durcissement excessif de la politique budgétaire aux Etats-Unis en raison de l'impasse politique entre le gouvernement américain et les républicains à ce sujet.
Pour le Fonds, en cas de désaccord entre les deux parties pour le traitement du déficit budgétaire structurel des Etats-Unis, qui dépasse les 1.300 milliards de dollars, cela se traduirait par un arrêt de la croissance américaine en 2013. "Ce qui aurait des répercussions considérables sur le reste du monde", alerte le FMI.
Par ailleurs, des retards dans le relèvement du plafond de la dette fédérale américaine pourraient accroître les risques de perturbation sur les marchés financiers et une perte de confiance des consommateurs et des chefs d'entreprise, ajoute-t-il. Quant aux pays émergents, le Fonds souligne que les dirigeants doivent être prêts à faire face à une baisse des échanges commerciaux et à la forte volatilité des flux de capitaux.
Abordant la baisse des cours des produits de base, le FMI relève que les prix du pétrole brut ont le plus baissé au deuxième trimestre en s'établissant aux environs de 86 dollars le baril, soit 25 % au-dessous du record de la mi-mars.
Ceci est imputable, explique-t-il, aux effets conjugués d'une dégradation des perspectives de la demande mondiale, d'une diminution des craintes concernant les risques géopolitiques pesant sur l'offre de pétrole à cause de l'Iran et de la persistance d'une production supérieure aux quotas de la part des pays membres de l'OPEP.


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