Le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déploré le fait que l'entité sioniste continue d'interdire l'accès aux médias internationaux et souligné la nécessité de "dénoncer les atrocités et toute violation du droit international humanitaire" dans l'enclave palestinienne assiégée. "C'est devenu une habitude de réduire au silence ceux qui dénoncent les atrocités commises à Ghaza", a écrit M. Lazzarini dans un message publié lundi sur les réseaux sociaux avant de souligner que l'occupant sioniste "continue d'interdire l'accès (à Ghaza) aux médias internationaux depuis plus de 660 jours". Et de rappeler que plus de 220 journalistes palestiniens sont tombés en martyrs depuis le début de l'agression sioniste génocidaire contre Ghaza, le 7 octobre 2023. Le patron de l'UNRWA a aussi fait savoir que "les fonctionnaires de l'ONU et les travailleurs humanitaires se sont vu interdire de retourner à Ghaza". "J'ai été interdit de territoire en mars 2024 suite à la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) de prendre des mesures provisoires pour améliorer l'accès humanitaire à Ghaza", a-t-il rappelé dans ce sens. "Il est de notre devoir de dénoncer les atrocités et toute violation du droit international humanitaire. C'est une pratique courante à l'ONU. Ghaza ne fait pas exception", a conclu M. Lazzarini. Le bilan de l'agression génocidaire menée par les forces de l'occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s'est alourdi à 60.839 martyrs et 149.588 blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes.