Les participants au séminaire sur la "chanson auréssienne et la Révolution", clôturé dimanche à la maison de la culture Ali-Souaï de Khenchela ont recommandé de "mettre en exergue la contribution de ce patrimoine immatériel du terroir à la lutte pour l'indépendance". Les séminaristes ont également préconisé "l'édition des actes de la rencontre" pour les mettre à la disposition des étudiants et des chercheurs s'intéressant au patrimoine national en général et auréssien en particulier. Les participants à cette 1ère édition ont invité les instances de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique à orienter les thèses de post-graduation vers l'approfondissement de l'étude de la littérature populaire et à créer une revue qui traiterait exclusivement de la littérature populaire nationale. Il a également été appelé à tenir des festivals de la chanson populaire révolutionnaire, à recueillir ce patrimoine, à encourager les jeunes artistes à y puiser leur inspiration et à éditer un "dictionnaire des artistes spécialisés dans la chanson auréssienne". L'exposition de livres sur la littérature populaire et la création d'un prix de la chanson populaire ont également figuré parmi les recommandations qui ont ponctué le séminaire. La rencontre a réuni des chercheurs de plusieurs universités du pays qui ont analysé la contribution de la chanson populaire de la région des Aurès dans l'accompagnement du combat pour l'émancipation nationale.
