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Damas met en garde contre toute attaque, le nombre de réfugiés en hausse
Publié dans Algérie Presse Service le 03 - 09 - 2013

Le président syrien Bachar al-Assad a mis en garde contre le risque d'une "guerre régionale" en cas de frappe contre la Syrie, envisagée par Paris et Washington qui tentent de convaincre leurs opinions de la nécessité d'une telle action dans un pays ravagé par la guerre, et où le nombre de réfugiés ne cessent d'augmenter, atteignant les deux millions.
Réagissant aux menaces occidentales contre son régime, Bachar al-Assad a prévenu dans une interview au journal français Le Figaro, que toute action militaire mènerait à une "guerre régionale".
"Le Moyen-Orient est un baril de poudre et le feu s'en approche aujourd'hui. Le chaos et l'extrémisme se répandront. Le risque d'une guerre régionale existe", a-t-il dit, mettant par ailleurs en garde contre "les répercussions négatives" de frappes "sur les intérêts de la France".
"Le peuple français n'est pas notre ennemi, mais (...) dans la mesure où la politique de l'Etat français est hostile au peuple syrien, cet Etat sera son ennemi", a-t-il dit en référence au soutien de la France à une frappe militaire contre Damas envisagée par les Etats-Unis.
Le président François Hollande s'est déclaré la semaine dernière "déterminé" à frapper le gouvernement de Damas, accusé d'avoir utilisé des armes chimiques le 21 août, accusations rejetées en bloc par les autorités syriennes.
Paris et Washington en mauvaise posture
La France qui a réaffirmé qu'elle n'agirait pas seule en Syrie, se trouve dans une situation délicate, selon des observateurs, car elle a lié sont sort à celui du président américain Barack Obama, lui-même suspendu à une décision du Congrès.
Obama, face à une importante bataille politique, doit non seulement convaincre les élus républicains mais aussi ceux de son propre parti démocrate du bien-fondé d'une telle démarche.
Autre problème de taille pour le président américain, la forme de son engagement, car même si des membres du congrès sont pour les frappes à l'instar de l'influent sénateur républicain John McCain, certains veulent des actions très sérieuses sur le terrain qui prévoient aussi la destitution du gouvernement de Bachar Al Assad.
McCain s'est prononcé contre des actions "limitées", affirmant que le projet d'Obama consiste en "une sorte de frappe cosmétique". Il appelé une nouvelle fois à un engagement militaire américain plus ambitieux contre Damas.
Un éventuel rejet du Congrès infligera un camouflet à Barack Obama et mettra l'axe Paris-Washington dans une mauvaise posture, notamment après le refus du parlement britannique d'engager le Royaume-Uni dans une action contre la Syrie.
La Russie opposée aux frappes avec plusieurs autres pays, estime "non convaincantes" les informations sur l'utilisation d'armes chimiques attribuée à Damas, estimant que les plans occidentaux d'une intervention en Syrie sont un "défi" à la Charte de l'ONU.
Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a estimé lundi que les frappes américaines pourraient "reporter pour longtemps, voire à jamais" la tenue d'une conférence de paix pour mettre fin au conflit.
La Russie, les Etats Unis et l'ONU s'efforcent depuis plusieurs mois de mettre sur pied une conférence de paix dite Genève 2, qui doit offrir une solution politique négociée entre Damas et la rébellion. Cette conférence doit reprendre les lignes d'un accord international signé à Genève le 30 juin 2012, mais jamais appliqué, dessinant les contours d'une transition politique en Syrie.
En attendant, le dossier syrien devra être abordé lors du sommet du G20 prévu les 5 et 6 septembre à Saint Petersburg, en Russie, et l'Allemagne a appelé à un consensus international autour de cette question.
L'exode continue pour les Syriens
Sur le terrain, pas de répit dans les combats entre les forces du régime et rebelles. La veille, au moins vingt rebelles ont été tués par l'armée à Adra, à 35 km au nord-est de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Ces violences ont poussé depuis le début du conflit en mars 2011 plus de sept millions de personnes à quitter leur maison. Désormais ils sont plus de deux millions de réfugiés établis dans les pays voisins, selon les derniers chiffres du Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations unies (HCR).
La Commissaire européenne chargée de l'Aide humanitaire, Kristalina Georgieva a qualifié mardi d'"épouvantable" la hausse du nombre des réfugiés, avertissant que ce chiffre "est appelé à augmenter" avec l'aggravation des violences "devenant plus brutales et inhumaines".


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