Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a indiqué vendredi à Alger que sa formation politique décidera vendredi prochain de sa participation ou non à la prochaine présidentielle. Dans une déclaration à la presse en marge des travaux de la rencontre nationale des représentants des jeunes du FJD, M. Djaballah a précisé que le conseil consultatif du FJD tiendra, vendredi 14 février, sa réunion pour décider de la participation ou non du parti à la prochaine présidentielle. A une question sur un candidat consensuel des partis du courant islamique pour la prochaine présidentielle, il a indiqué que "le problème ne concerne pas la collecte de voix mais plutôt leur respect". Les élections "ne sont pas libres et intègres, il serait donc absurde de chercher un candidat consensuel ou autre", a-t-il lancé. Concernant l'ordre du jour de cette rencontre, le président du FJD a précisé qu'il portait sur la création d'un secrétariat national pour les jeunes. Dans ce contexte, M. Djaballah a appelé les jeunes du FJD à veiller à concrétiser le projet de réforme du parti. La situation qui prévaut actuellement sur la scène nationale est marquée par "la corruption, la cupidité, les calculs étroits et des incertitudes concernant l'avenir" sur tous les plans, a-t-il dit, ajoutant que le pays était en état "d'instabilité et d'égarement" et que "la transition démocratique dans le pays n'avance pas".