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Oran se met aux couleurs de l'Aïd El-Adha
Publié dans Algérie Presse Service le 18 - 09 - 2015

A une semaine de l'Aïd El-Adha, le prix du mouton, les points de vente et l'achat des accessoires indispensables au rituel du sacrifice dominent les discussions des familles oranaises. Les marchés, pour leur part, se mettent aux couleurs de la fête, a-t-on constaté.
La fièvre des achats a déjà commencé mais n'a pas encore atteint son paroxysme. Les citoyens se contentent, pour le moment, d'observer et de se renseigner sur les prix, attendant les deux derniers jours pour se décider.
En attendant, comme chaque année à l'approche de chaque fête religieuse, les prix des légumes flambent. Pommes de terre, tomates, oignons ou carottes, entre autres, ont augmenté, en moyenne, de 30 à 40 DA au kilogramme, au grand dam des citoyens.
"Chaque année, c'est le même phénomène. Les prix de tous les produits augmentent, surtout ceux des légumes. Mais nous sommes obligés d'acheter, nous n'avons pas le choix, ceci sans parler du mouton à sacrifier et des autres accessoires comme les couteaux et le charbon pour ne citer que ceux-là", déplore un citoyen au marché de Sidi Okba de M'dina Jdida.
Tous les citoyens questionnés à ce sujet vont dans le même sens, déplorant les augmentations excessives des produits qu'ils subissent à leur corps défendant, mais finissent par remplir leurs paniers. "Nous sommes obligés d'acheter. Et ce n'est pas uniquement pour l'Aïd, car même ceux qui ne vont pas acheter de moutons sont obligés d'acheter des légumes. Il faut bien se nourrir", lance avec dépit un autre citoyen.
Tous les ménages, notamment ceux à faibles revenus, redoutent les périodes de fête. Certains ne savent plus où donner de la tête, laminés les dépenses successives du mois de Ramadhan, celle de l'Aïd el-Fitr et, il y a quelques semaines seulement, celles de la rentrée scolaire.
On assiste, parfois, dans les magasins d'alimentation générale, dans les marchés et chez les bouchers, ainsi que dans les cafés, notamment dans les quartiers populaires, à des discussions très animées et sans fin sur la cherté de la vie et l'augmentation des prix des produits de consommation.
L'aïd de tous les sacrifices
"C'est l'Aïd de tous les sacrifices. Que peut-on faire avec un salaire de 25.000 DA . Que peut-on acheter avec, un mouton ? surement pas", interroge un père de famille rencontré au marché de la rue des Aurès.
"Ce n'est pas une question de salaire, car si les prix sont normaux, s'il n'y a pas d'augmentation, chacun pourra célébrer l'Aïd et faire ses emplettes le plus normalement du monde. Beaucoup de commerçants profitent des occasions des fêtes pour saigner à blanc les consommateurs. Et c'est pour cela que beaucoup de gens ne peuvent se permettre d'acheter un mouton et se contentent de quelques kilos de viande pour allumer le barbecue, ainsi que des abats pour le plat traditionnel", estime un autre, qui annonce avoir décidé que, cette année, il n'achètera pas de mouton.
Comme ce citoyen, de très nombreuses familles à faibles revenus ne pourront pas s'offrir un mouton, encore moins un petit agneau. "Contrairement aux années passées, les acheteurs ne sont pas légion. Pour l'instant, et même à une semaine de l'Aïd El-Adha, ils se font encore rares", dira un revendeur de moutons à l'entrée de la localité d'Aïn El-Beida (commune d'Es-Sénia). Même son de cloche du côté du marché à bétails de la commune d'El-Kerma. Ouvert depuis plus d'une semaine déjà, de 7h à 21h, ce marché ne draine pas la foule. Bien que les prix des moutons n'aient pas connu un grand changement par rapport à l'année précédente, selon certains visiteurs, le nombre de moutons écoulés est très faible, car beaucoup ne sont pas encore sûrs de pouvoir s'offrir un mouton. Les prix ne sont pas encore clairs et le bouche-à-oreille n'arrange pas les choses.
D'autre part, les maquignons des wilayas de l'Ouest n'ont pas encore pointé du nez. Les seuls à proposer des bêtes du sacrifice sont les éleveurs des autres communes de la wilaya d'Oran, notamment ceux de Bousfer, El-Ançor ou Boutlelis et Aïn El-Beida, mais les prix dépassent, parfois, tout entendement. Mardi, dans un point de vente improvisé près du Boulevard du Millenium (Bir El-Djir), un bélier a atteint la "modique" somme de 57.000 DA !
"C'est de la folie. Comment une bête peut atteindre un prix pareil ? Les revendeurs exagèrent. Si on sort de la ville d'Oran, dans les autres communes, les prix sont moins élevés. A partir de 32.000 DA, on peut acheter un mouton, pas très gros c'est vrai, mais qui convient au sacrifice de l'Aïd", s'indigne un "spectateur" de la scène.
Beaucoup d'autres avouent qu'ils n'achèteront que la veille de l'Aïd. "Les prix baissent généralement, la veille de l'Aïd. Les maquignons et les revendeurs veulent se débarrasser de des bêtes qui restent et baissent les prix. Mais il arrive aussi que les prix ne changent pas", estime un autre.
Il est vrai que la situation devra s'éclaircir dans les jours qui viennent. Mais pour l'instant, "après une virée dans quelques marchés, un agneau plus ou moins engraissé est proposé entre 35.000 à 40.000 DA, alors qu'un bélier est cédé à partir de 45.000 et peut atteindre les 60.000 DA, voire davantage", dira un père de famille.
D'autre part, les commerçants saisonniers investissent déjà les rues et les artères des marchés de la ville, proposant toutes sortes de produits en rapport avec l'Aïd. Mais leur nombre a sensiblement baissé par rapport aux années précédentes. En fait, hormis le marché, rien n'indique que la fête est proche. Une apparition timide de vendeurs de coutellerie, de grills, de charbon, de foin et de rémouleurs est observée. Si certains d'entre eux ont jeté leur dévolu sur la vente de charbon, d'autres proposent tout l'attirail du parfait égorgeur de mouton, avec la gamme complète de couteaux et accessoires indispensables au sacrifice. D'autres se sont reconvertis en apprentis rémouleurs, très sollicités d'ailleurs.
Selon les vendeurs et les ménagères, les prix de ces produits ont eux aussi connus une hausse par rapport à l'année dernière, variant entre 15 et 25 DA pour les couteaux, 10 et 15 DA pour le charbon et entre 50 et 100 DA pour les barbecues.


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