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L'AIE n'exclut pas le maintien des prix bas du baril jusqu'en 2020
Publié dans Algérie Presse Service le 10 - 11 - 2015

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) n'a pas exclu, mardi, dans un nouveau rapport, le maintien de prix bas du pétrole, et en prévoyant un "rééquilibrage" du marché vers 2020 avec un niveau de 80 dollars le baril.
Dans sa publication phare World Energy Outlook (WEO-2015), l'AIE, une organisation basée à Paris et fondée en 1974 par l'OCDE, estime que la période "prolongée" de 5 ans de baisse des prix du baril serait "bénéfique" pour les consommateurs, mais déclencherait des "préoccupations" de sécurité énergétique en intensifiant le recours à un petit nombre de producteurs à faible coût.
Alors que les cours du pétrole sont actuellement en dessous des 50 dollars, le "rééquilibrage" des prix ne se ferait qu'en 2020, année où le prix du baril atteindrait les 80 dollars, avec une poursuite de la hausse des prix par la suite, indique l'AIE dans son étude prospective annuelle, qui relève que le marché évolue dans une conjoncture marquée par une baisse "inédite" des investissements.
"Nous pensons que les investissements dans le pétrole vont baisser de plus de 20% cette année", a considéré l'agence qui a expliqué cette situation par le fait que beaucoup de compagnies pétrolières ont réduit leurs dépenses exploration-production, supprimé des milliers d'emplois et reporté pour environ 200 milliards de dollars de grands projets à travers le monde.
En 2015, les dépenses de ces entreprises ont été réduites de plus de 20%, alors qu'un investissement annuel de 630 milliards de dollars est requis au niveau mondial, dans l'amont pétrolier et gazier, pour compenser le déclin de la production des champs existants et maintenir la production future à son niveau actuel, a précisé l'AIE.
La remontée des prix, explique-t-elle, sera "lente" en raison d'une demande qui restera "modérée" avec un niveau d'augmentation de 900.000 barils par jour en moyenne chaque année jusqu'en 2020. Elle atteindra 103,5 millions de barils par jour (mbj) vingt ans plus tard, contre 92,7 mbj en 2014, même si sa croissance, poursuit l'AIE, "pourrait être freinée par la remontée des prix, la réduction des subsides publics aux hydrocarbures, la montée en puissance des mesures d'efficacité énergétique et le développement des carburants alternatifs".
Le rapport a estimé que, globalement, la demande mondiale d'énergie augmentera de près d'un tiers entre 2013 et 2040, ajoutant que la croissance économique mondiale, la demande d'énergie et les émissions liées à l'énergie "affaibliront certains marchés (comme la Chine) qui subissent des changements structurels dans leurs économies".
Sur un autre plan, l'AIE relève qu'en prévision du sommet climatique COP21 de Paris, des "signes clairs" montrent que la transition énergétique est en cours.
"Les énergies renouvelables ont contribué près de la moitié des nouvelles capacités de production d'énergie dans le monde en 2014 et sont déjà devenues la deuxième source d'électricité (après le charbon)", a-t-elle expliqué.
Les engagements des pays, au sujet des changements climatiques, reflètent déjà, estime l'agence, que les énergies renouvelables sont en passe de devenir la "principale source" d'approvisionnement énergétique d'ici à 2040.
Les énergies renouvelables vont dépasser le charbon comme principale source de production d'électricité dans les premières années de 2030.
Avec les énergies renouvelables, la production atteindra dans les pays de l'UE 50% d'ici à 2040, environ 30% en Chine et au Japon, et au-dessus de 25% aux Etats-Unis et en Inde, prévoir l'AIE.


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