Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, veille, en sa qualité de premier magistrat du pays, sur la "crédibilité" et la "pérennité" des institutions de l'Etat, a souligné mardi le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. "Le Président ne touchera pas à la crédibilité des institutions de l'Etat, et en sa qualité de premier magistrat du pays, il est rigoureux sur la pérennité de ces institutions", a indiqué M. Ouyahia en réponse à une question sur l'éventualité de la dissolution de l'Assemblée populaire nationale (APN). Le directeur de cabinet à la présidence de la République a expliqué que le président avait convoqué le corps électoral en 2012, permettant au peuple de choisir ses représentants dans cette institution, précisant qu'"il ne faut pas s'attendre à ce que le premier magistrat du pays touche à la crédibilité de ces institutions, sachant qu'il est respectueux des lois dont la Constitution". M. Ouyahia qui exposait la teneur de l'avant-projet de révision constitutionnelle dans une conférence de presse, a noté que les critiques dont fait l'objet la chambre basse du Parlement "constituent un débat politique". Il a fait savoir dans ce sens, que "le président de la République apporte quotidiennement la preuve qu'il suit de prés la gestion du pays, il dispose d'un gouvernement et d'un corps diplomatique qui travaillent sous son autorité, il reçoit les délégations étrangères et il propose les lois comme il a fait pour l'avant projet de révision constitutionnelle".