Un exercice simulant des opérations de secours suite à un séisme s'est achevé mercredi à Oued-Ghir (Béjaïa) après trois jours d'engagement des éléments de la protection civile mobilisés pour assurer le sauvetage des victimes et déblayer les lieux de la catastrophe. Quelque 70 éléments, composant un détachement de renforts de l'unité centrale de la protection civile de Béjaïa, a été dépêché à Oued Ghir (à 10 km à l'Ouest de Béjaïa), l'endroit supposé du sinistre, avec tous les moyens requis pour assurer les premières interventions en terme de sauvetage et de déblaiements des constructions effondrées et organiser l'installation des autres secours affluant, a expliqué à l'APS le lieutenant Latreche, visiblement satisfait des résultats de l'exercice et du comportement des modules réquisitionnés pour la circonstance. L'objectif de cet exercice de simulation est de tester la réactivité des éléments de la protection civile face à une catastrophe naturelle (séisme, inondation, glissement de terrain, entre autres) et la mise à l'épreuve du dispositif de secours y afférent. "Il s'agissait d'identifier les points forts et les carences du dispositif et prendre les mesures correctives correspondantes pour son amélioration", a-t-il souligné. Le lieutenant Latreche a souligné, à ce titre, que les équipes d'intervention sont à ce titre fortement aguerries, ayant eu notamment à faire face aux tremblements de terre successifs de Beni-Maouche (2000), Laâlam (2006) et Béjaïa (2013 et 2014). Au-delà, dira-t-il, la protection civile a une réputation mondiale établie en l'espèce, sa reconnaissance étant attributaire du certificat "Insar", délivré par l'organisation mondiale de la protection civile. Régulièrement, des exercices d'envergure nationale, régionale ou de wilaya sont régulièrement organisés pour affiner le dispositif de secours développé à cette fin, à l'instar des manœuvres d'Oued-Ghir, auxquelles ont participé des observateurs des Nations unies.