Un total de 827 cas de meurtres de journalistes ont été enregistrés au cours de la dernière décennie, avec seulement 8 pc de cas où les auteurs de ces meurtres ont été tenus de rendre des comptes, selon l'Organisation des Nations Unies. Dans un message publié à l'occasion de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes, célébrée le 02 novembre, l'organisation mondiale souligne que les attaques à l'encontre des journalistes violent les droits de l'homme des individus et portent atteinte à la liberté d'information et d'expression. L'organisation indique, à ce propos, que l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) mobilise tous les partenaires pour mettre en œuvre le Plan d'action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité, soulignant que le succès de cette entreprise repose sur une coopération accrue pour instaurer une culture de la liberté d'expression. Elle préconise des mesures concrètes à même de garantir à tout le personnel des médias l'espace dont ils ont besoin pour fonctionner sans aucune forme de harcèlement ou d'intimidation, de sorte à renforcer l'accès du public à l'information, qui est la clé de voûte des Objectifs de développement durable. Selon l'UNESCO, l'année 2015 a été particulièrement meurtrière pour les journalistes, avec 115 meurtres dans le monde, notamment dans les pays en guerre comme la Syrie, l'Irak et le Yémen. "Les médias et la liberté d'expression sont en état de siège", souligne l'agence onusienne dans un rapport publié à l'occasion de la journée internationale. Seule l'année 2012 avait été plus meurtrière que 2015, avec 124 journalistes tués.
