Le président par intérim du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a indiqué lundi que l'Algérie s'employait "activement" à trouver une solution à la crise libyenne qui serve exclusivement les intérêts du peuple libyen. "L'Algérie a pris ses responsabilités en s'engageant à trouver une solution à la crise libyenne qui serve exclusivement les intérêts du peuple libyen", a précisé M. Goudjil dans son allocution à l'ouverture d'une Journée parlementaire sur le thème "Union du Maghreb arabe (UMA): Réalité et défis", organisée au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), à l'occasion de la célébration du 31e anniversaire du traité instituant l'UMA. Se félicitant des "bonnes" relations qu'entretiennent les deux pays frères, M. Goudjil a rappelé que la Libye comptait parmi les pays qui ont soutenu l'Algérie durant la glorieuse Guerre de libération nationale. Pour sa part, le président de l'APN, Slimane Chenine, a affirmé que l'Algérie "œuvre pour une solution à la crise libyenne qui permette de préserver la souveraineté de la Libye et l'unité de son peuple, loin de toute forme d'ingérence étrangère dans ses affaires intérieures". L'Algérie fonde sa position à l'égard de la Libye sur la diplomatie de la libération nationale, la légalité internationale et les relations de bon voisinage et de fraternité entre les deux peuples, a-t-il indiqué, ajoutant que cette position "a valu à l'approche algérienne de règlement d'être appuyée par les deux parties en conflit en Libye, ainsi que par la communauté internationale", lesquelles, a-t-il dit, soutiennent l'appel de l'Algérie à la tenue d'une conférence sur la paix et la réconciliation nationale en Libye. A propos du Maghreb arabe, le président de l'APN a relevé que la région était confrontée à de multiples menaces : terrorisme, crime organisé et situation au Sahel. Il a également évoqué "les ingérences étrangères en Libye qui ne facilitent pas les choses et n'aident pas les Libyens à sortir de l'impasse et d'aller vers une édification nationale prometteuse et inclusive".