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Le droit du peuple sahraoui à l'indépendance n'est pas négociable
Publié dans Algérie Presse Service le 02 - 12 - 2020

Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Sidi Mohamed Omar, a fustigé mercredi l'inertie du Conseil de sécurité de l'ONU qui tarde à prendre des mesures condamnant l'agression marocaine contre les manifestants pacifiques sahraouis à El Guerguerat le 13 novembre dernier, réaffirmant le droit inaliénable et intangible du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance.
Dans une déclaration mercredi à l'APS, M. Sidi Mohamed Omar a affirmé que plus de deux semaines après l'agression militaire flagrante du Maroc contre des manifestants pacifiques à EL Guerguerat en violation de l'accord de cessez-le-feu signé entre le Front Polisario et le Maroc en 1991, le Conseil de sécurité n'a rendu publique aucune résolution ou condamnation dans ce sens, comme l'avait demandé le Front Polisario dans sa lettre adressée au Secrétaire général et à la présidente du Conseil de sécurité.
Dans ce contexte Sidi Mohamed Omar a affirmé que "toute réponse du Conseil, quelle que soit sa nature, sera très tardive".
Le diplomate sahraoui a déclaré que le Front Polisario "n'attend pas grand-chose" du Conseil onusien à cet égard, soulignant que la raison du "silence et de la réticence de cette instance est principalement due à la politique de deux poids deux mesures, qui a depuis longtemps, marqué le traitement par le Conseil de sécurité de la question sahraouie à la lumière du fait que certains pays continuent d'influencer clairement ses décisions, en particulier la France".
Il a souligné que le Conseil de sécurité "maintient son mutisme injustifié et tarde à trouver un règlement pacifique au conflit du Sahara occidental au moment où certaines parties tentent de gagner du temps dans l'espoir de voir le crime marocain tombé dans la prescription. Cette position est éhontée et ne dénote aucune volonté politique de contribuer à une solution pacifique de la question".
Evoquant la possibilité que les membres du Conseil de sécurité examinent, au cours du mois de décembre, les questions de sécurité et de paix en Afrique - après que l'Afrique du Sud a pris la présidence du Conseil pour sa session en cours du mois de décembre – (s'en tenant à sa position soutenant la lutte du peuple sahraoui) - M. Sidi Mohamed Omar a indiqué que « la nouvelle agression du Maroc sur le territoire sahraoui, est une question qui concerne tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU en tant qu'organe qui a la responsabilité exclusive du maintien de la paix et de la sécurité internationales, et non pas d'un pays en particulier.
La réunion du conseil "sur cette question en particulier n'est pas une fin en soi, car l'important est de prendre des mesures pour condamner la violation flagrante commises par le Maroc, ce qui n'a pas été fait jusqu'à présent", a ajouté le responsable sahraoui.Face à la stagnation de la question du Sahara Occidental, et après l'agression flagrante du Maroc, le peuple sahraoui, lassé d'attendre, a décidé de reprendre la lutte légitime pour se défendre et retrouver son droit inaliénable à l'indépendance et à la liberté.
Lire aussi: Le gouvernement sahraoui réagit aux déclarations "contradictoires" d'El Othmani
Et d'ajouter: "tout ce qu'on peut dire pour l'heure est que le peuple sahraoui lors de la création du front Polisario, et l'annonce de la lutte armée contre l'occupation espagnole en 1973, et lors de la proclamation de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) en 1976, revendiquait la libération de l'ensemble de ses territoires et l'établissement d'un Etat sahraoui indépendant et souverain sur l'ensemble des ses terres".
En dépit de la décision de retour à la lutte armée, imposée par l'occupation marocaine, la direction sahraouie "laisse la voie du règlement pacifique ouverte, mais demeure intransigeante quant au droit sacré et inaliénable du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance", a poursuivi le responsable sahraoui, ajoutant "qu'il s'agit là d'une position ferme, claire et immuable".
"Lorsque le front Polisario avait décidé le 30 octobre 2019 de revoir sa participation au processus de paix parrainé par l'Onu au Sahara Occidental, il avait également souligné le maintien de son droit de riposte légitime aux provocations du Maroc et ses violations récurrentes des droits de l'Homme", a-t-il rappelé.
Dans son communiqué publié à l'issue de l'adoption de la récente décision du Conseil de sécurité 2548 (2020) le 30 octobre 2020, le front Polisario avait affirmé que le peuple sahraoui "poursuivra sa lutte pour l'indépendance nationale et usera de tous les moyens légitimes pour accéder à son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance", a ajouté M. Mhamed Amar.
Concernant les appels internationaux à la nécessité de hâter la désignation d'un nouvel émissaire onusien pour le Sahara Occidental, dont le poste est vacant depuis plus d'une année, le délégué du front Polisario a précisé que "l'intensification de ces appels depuis l'agression marocaine abjecte du 13 novembre est une tentative de faire croire que la désignation d'un envoyé spécial serait la solution magique à la situation actuelle".
"Pour la partie sahraouie, la désignation d'un nouvel envoyé personnel n'a jamais été une fin en soi", a-t-il soutenu, précisant "jusqu'à présent nous n'y voyons qu'une tentative de couvrir la nouvelle agression marocaine contre le territoire sahraoui et un maintien de la politique du statut quo que nous refusons catégoriquement".


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