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Libye-Sahara occidental: nécessité de nommer des envoyés onusiens
Publié dans Algérie Presse Service le 31 - 12 - 2020

Le diplomate et ancien émissaire onusien, Lakhdar Brahimi a mis en avant le rôle central de l'Organisation des Nations Unies (ONU) dans la résolution des conflits dans le monde, exprimant son souhait de voir la nomination d'envoyés onusiens pour la Libye et le Sahara occidental.
Dans une interview accordée à la "Russia Today", M. Brahimi a dit regretter profondément le non-aboutissement, jusqu'à ce jour, des négociations entre les deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario), soulignant les appels constants au retour aux négociations dans le cadre du règlement onusien pour un accord accepté de tous.
"Je pense que si le Maroc avait négocié de bonne foi avec le Front Polisario de la même façon qu'avec les Etats-Unis pendant deux ans sur le Sahara occidental, cela aurait été mieux pour les deux parties au conflit", a-t-il dit.
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Et d'ajouter que "le Secrétaire général de l'ONU a trop tardé à nommer un envoyé pour la région. Le Conseil de sécurité n'est pas en mesure d'assumer sa responsabilité en matière de sécurité et de paix dans le monde, cela se traduisant par l'échec de ses membres à s'entendre sur un émissaire Sahara occidental. C'est très regrettable".
"L'ONU, qui a célébré le 75e anniversaire de sa création, a prouvé au cours des dernières années sa capacité de contribuer à la résolution des problèmes du monde, en particulier les problèmes majeurs. Cela dépend, toutefois, de ses membres et de l'aide et du soutien qu'elle reçoit", a expliqué le diplomate.
Le Conseil de sécurité de l'ONU, principale institution de l'ordre international, "est devenu dernièrement impuissant et complètement incapable de s'entendre sur quoi que ce soit", a-t-il regretté.
La guerre en Syrie est terminée mais la paix n'est pas revenue
Evoquant la situation par laquelle est passée la Syrie, ainsi que le rôle des Nations unies, l'ancien diplomate algérien a indiqué que "la guerre dans ce pays est presque terminée mais la paix n'est pas encore revenue dans toute la Syrie", ajoutant que cette paix ne saura se réaliser sans le retour des réfugiés syriens.
Pour M. Brahimi, les interventions en Syrie, à partir de régions proches ou loin de ce pays, "n'étaient pas dans l'intérêt du peuple syrien, mais elles étaient motivées par des calculs très étroits et dans lesquelles chacun a œuvré pour ses propres intérêts sans rapport avec l'intérêt du peuple syrien".
M. Brahimi a, en outre, vivement regretté ce qui s'est passé récemment dans un camp de réfugiés syriens au Liban, plus précisément à Minieh, qui a été incendié.
"L'idée de l'exil, est une question très difficile et extrêmement douloureuse", estime M. Brahimi qui indique que "les neuf années de guerre dans ce pays, ont fait déplacer plus de 12 millions, 6 million en dehors du pays et le reste à l'intérieur", ajoutant que ce qui ce qui est arrivé au peuple syrien, ressemble au sort du peuple de la Russie dans la Seconde Guerre mondiale.
L'ancien diplomate algérien a également évoqué, lors de cet entretien, la situation en Libye, estimant qu'"elle ne diffère pas de celle qu'a connue la Syrie, de part les d'ingérences étrangères "flagrantes" dans les affaires intérieures du pays.
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"La résolution 1973 du Conseil de sécurité sur la Libye, a employé les interventions flagrantes, en vue de faire chuter le régime. Ils ont d'ailleurs réussi, mais ça n'a été suivi d'aucune action positive, à même d'aider le peuple libyen à établir son nouvel Etat", a-t-il expliqué.
Revenant sur les tentatives en passe de parvenir à une solution mettant définitivement fin à la souffrance des Libyens et réunissant les belligérants, M. Brahimi a indiqué que "les rencontres tenues dans plusieurs capitales, dont celle de Berlin ainsi que les conclusions du Dialogue 5+5 de la commission militaire laissent entendre un règlement plausible et conviennent d'assister impérativement les Libyens dans l'entente et l'édification de l'Etat au lieu de les pousser à l'entretuerie... ". Des signes "de bon augure se profilent", a-t-il confié.
Et d'émettre son vœu de voir "la désignation d'un nouvel émissaire en Libye et de rendre justice à l'Afrique à ce sujet ... car les Africains sont capables d'y contribuer fortement s'il leur est autorisé".
Les Etats-Unis apportent à ce sujet "un intérêt extrêmement faible, car ils refusent la désignation d'un émissaire africain, au moment où l'ONU et l'UA consentent de la faisabilité de la démarche", a-t-il fait révélé, qualifiant le recours des Etats-Unis au véto pour s'opposer à la candidature du politique Ramtane Lamamra, pressenti à ce poste, d'attitude "on ne peut plus injuste".
Evoquant la normalisation des relations avec l'entité israélienne, M. Brahimi a confié que le président américain sortant "ne l'intéresse dans la région que sa petite personne et son intérêt politique notamment quand il s'agit des voix juives ou des fondamentalistes chrétiens".


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