Le militant associatif Mahrez Lamari a appelé la société civile à s'impliquer "réellement" dans l'action politique, sociale, économique et culturelle, et apporter sa contribution à la réalisation des différents projets de développement dans le pays, invitant ses membres à se porter candidats aux élections des Assemblées populaires communales et de wilaya. "Ainsi, dans la situation actuelle du pays, le mouvement citoyen, les ONGs et le mouvement associatif pluriel doivent être réellement impliqués et doivent apporter leur contribution responsable et bénéfique dans la prise en charge de responsabilités politique, sociale, économique et culturelle pour la réalisation des différents projets de développement", a plaidé M. Lamari dans une tribune intitulée "La société civile: partie intégrante du processus en cours de l'Algérie Nouvelle". Au moment où l'Assemblée populaire nationale (APN) débat du programme du gouvernement et à deux mois de la tenue des élections locales, "il est important de souligner (...) la place et le rôle de la société civile, sa contribution et sa participation consciente à l'effort engagé par notre peuple et notre gouvernement", a indiqué M. Lamari, rappelant que le président de la République, M. Abdelamdjid Tebboune, considère la société civile comme un "allié privilégié" et les jeunes comme les "principaux artisans du changement". Le militant associatif a, dans ce cadre, appelé les membres de la société civile "qui regroupe en son sein un gisement de compétences, de militants patriotes, de cadres intègres et engagés", à "s'investir pleinement" et à se porter candidats aux élections des Assemblées populaires communales et de wilaya, et "participer massivement et en toute responsabilité" au succès de ces élections "pour la victoire de la démocratie et pour être partie intégrante du processus en cours de l'Algérie Nouvelle stable unie et forte". Mettant en exergue l'importance accordée par le président Tebboune à la promotion des valeurs nobles de citoyenneté, de démocratie participative et de droits de l'homme, M. Lamari a rappelé que le chef de l'Etat "a traduit en actes concrets les aspirations profondes et légitimes de la société civile" en consacrant dans la Constitution l'institutionnalisation de l'Observatoire national de la société civile comme "un des piliers les plus importants du changement devant permettre aux différentes forces de la société civile de s'organiser et d'exprimer leurs préoccupations et propositions". Cet Observatoire national de la société civile, dont le décret de création a été signé par le président de la République, doit, une fois opérationnel, bénéficier de l'appui multiforme de l'Etat pour permettre à cette institution d'être un "interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, en tant que rassembleur des ONGs et du mouvement associatif, et contribuer aussi à leur épanouissement et à leur participation effective à la vie socio-économique du pays", a-t-il affirmé. Dans ce contexte, M. Mahrez Lamari a estimé qu'il est "impératif aujourd'hui de changer de vision et de méthodes". "De nouveaux types de relations sociales doivent émerger, l'administration ne doit plus considérer la société civile comme prolongement, mais doit plutôt l'accepter comme complément et même comme contre-pouvoir utile et nécessaire qui donnerait plus de crédit à son action", a-t-il encore plaidé. LM.Lamari se présente comme militant des droits de l'homme et des peuples, acteur de la société civile et militant associatif. Il est l'ex-président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui.