Le directeur de l'ONUSIDA en Algérie, Adel Zeddam a salué, mercredi, les efforts de l'Algérie visant à mettre fin aux inégalités en matière de prise en charge des malades atteints de SIDA et à assurer la continuité des services liés au VIH dans le contexte du Covid-19. "Les efforts consentis par l'Algérie permettront de mettre fin au SIDA à l'horizon 2030, conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", a souligné le représentant onusien à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du Sida, célébrée le 1er décembre de chaque année. En 2020, un total de 37,7 millions de personnes vivaient avec le VIH, 27,5 millions de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale et 680.000 personnes sont décédées, a-t-il rappelé. Les nouvelles infections à VIH ont diminué de 23% par rapport à 2010, toutefois on a enregistré 1,5 millions de cas en 2020, un chiffre qui reste loin de la cible 2020 (à savoir moins 500.000 nouvelles infections), a-t-il dit. Pour sa part, Alejandro Alvarez, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies a précisé que l'Algérie s'engage, au même titre que la Communauté mondiale, à œuvrer pour la continuité des services liés au VIH et à mettre fin aux inégalités comme le témoigne le slogan retenu par le ministère de la Santé "Sans préjugés, sans discrimination pour mettre fin au SIDA". En Algérie, l'engagement politique et financier considérable de l'Etat et les efforts de tous les acteurs et des partenaires internationaux en matière de riposte au SIDA a permis l'enregistrement de progrès notamment en matière d'accès au traitement antirétroviral (ARV). En 2020, 36 millions d'adultes et 1,7 millions d'enfants (0-14 ans) vivaient avec le VIH, selon les statistiques de l'ONUSIDA qui indiquent que 53% de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH sont des femmes et des filles. Environ 6,1 millions de personnes ne savaient pas qu'elles vivaient avec le VIH en 2020, selon la même source.