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Quatre ans de normalisation Makhzen-entité sioniste: du bradage du pays à la trahison de la cause centrale
Publié dans Algérie Presse Service le 21 - 12 - 2024

Il y a de cela quatre ans, le Makhzen, toute honte bue, normalisait ses relations avec l'entité sioniste, franchissant ainsi toutes les lignes rouges après avoir livré le royaume à une entité coloniale destructrice qui s'en sert comme base arrière pour mettre à exécution ses desseins malveillants dans la région au détriment de la cause palestinienne, empêtrant le Makhzen dans des scandales et des intrigues sans fin.
Le plus frappant dans cette "transaction de la honte" par laquelle le Makhzen a sacrifié la cause palestinienne, il y a quatre ans, pour un simple tweet sans aucune valeur juridique, dans une tentative de "légitimation" de son occupation du Sahara occidental, c'est le rejet catégorique opposé par le peuple marocain à toute forme de relation avec cette entité d'occupation qui ne sème que la destruction sur son passage.
Même si le mensonge du Makhzen, selon lequel la normalisation visait à servir la cause palestinienne, a été démonté et son projet colonial au Sahara occidental a échoué, l'ONU ayant réaffirmé que le Sahara occidental demeurait une question de décolonisation, le régime marocain a ouvert le pays à cette entité qui se sert du Maroc comme base arrière pour distiller son venin, fragmenter la région et piller ses richesses.
Pour les observateurs avisés, il ne fait aucun doute que le bilan de ces quatre années de normalisation est désastreux pour le Maroc dans tous les domaines : le pays a perdu sa souveraineté nationale et sa sécurité économique et il ne contrôle plus sa décision politique.
Au cours de la dernière année de normalisation, il est évident que le Maroc s'est transformé en une "colonie" sioniste, après que le Makhzen a bradé le pays et confisqué les terres et les biens de ses citoyens pour les livrer aux sionistes, et ce, avant même l'adoption d'une proposition prévoyant l'octroi de la nationalité marocaine aux descendants des sionistes d'origine marocaine pour "leur assurer tous leurs droits constitutionnels, politiques, culturels, économiques, sociaux et autres".
Malgré les mises en garde répétées contre le coût élevé de la normalisation, notamment depuis qu'elle s'est étendue à la coordination sécuritaire et en matière de renseignement, sur fond d'un rejet populaire massif de ces relations, le régime officiel au Maroc entend aller plus loin dans cette relation, d'autant qu'il n'est plus maître de sa décision.
Plus grave encore, le Makhzen est désormais en confrontation avec son peuple à qui il veut imposer coûte que coûte la normalisation, en adoptant l'approche sécuritaire et en mobilisant la machine répressive pour étouffer les manifestations en soutien à la Palestine et contre la normalisation, faisant de la solidarité avec la Palestine un crime pour lequel des dizaines de Marocains croupissent en prison.
==Normalisation sioniste, néo-colonisation du royaume==
Le début de la guerre génocidaire contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, a mis à nu le régime du Makhzen, qui n'a pas hésité à apporter toutes les formes de soutien à l'occupation sioniste, avec laquelle il compte plusieurs dénominateurs communs, notamment l'idéologie coloniale.
En effet, de nombreux faits enregistrés au cours des derniers mois ont démontré que le Makhzen est partenaire de l'occupation sioniste dans l'effusion du sang palestinien, que ce soit à travers l'envoi de soldats marocains pour combattre aux côtés de l'armée sioniste, la facilitation du transit de navires chargés d'armes vers la Palestine occupée ou l'extradition de Palestiniens vers les autorités d'occupation.
A ce propos, des organisations de défense des droits de l'Homme ont révélé qu'au moins cinq navires chargés de matériel militaire ont accosté au port de Tanger Med, le dernier en date au début de ce mois de décembre, illustrant ainsi les scandales successifs qui alourdissent le registre criminel d'un pays qui pourtant préside la Comité d'El-Qods.
Dans une déclaration à l'APS à l'occasion de ce sinistre anniversaire, le juriste marocain établi en Islande, Mohamed Kandil, a affirmé que le royaume était devenu un protectorat sioniste et que la normalisation était une forme de néocolonialisme.
Le sionisme est enraciné au Maroc depuis la fin du XIXe siècle, sous le règne du roi Hassan I (1873-1894), et ce qui s'est produit en décembre 2020 s'inscrit dans la continuité de cette politique à la seule différence que les accords de trahison ont, cette fois, été étendus à tous les domaines.
Ce "pseudo Etat" a ouvert grand ses portes aux sionistes, qui ont pris le contrôle de tous les rouages de l'Etat, y compris l'armée et les différentes institutions sécuritaires, pour servir leurs agendas malveillants, sans parler de la confiscation par la force et la spoliation des biens des Marocains, a expliqué M. Kandil.
Pourtant, quatre (4) ans après, et malgré les machinations du Maroc et ses tentatives d'embellir l'image de l'entité sioniste pour populariser la normalisation, la majorité écrasante des Marocains continue de refuser de coexister avec cette entité criminelle et reste déterminée à la chasser, comme en témoigne la révolte de la rue qui se poursuit et comme le confirme un sondage réalisé ce mois-ci et qui révèle que plus de 95% des Marocains rejettent la normalisation.
Face aux récents développements, le peuple marocain doit agir pour protéger le royaume des sionistes infiltrés dans les rouages de l'Etat du Makhzen avant qu'il ne soit trop tard, d'autant que l'entité sioniste complote contre toute la région pour la fragmenter et piller ses richesses.


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