Le Syndicat des journalistes palestiniens a condamné lundi, les attaques menées par les forces d'occupation sionistes contre les journalistes palestiniens, à travers des arrestations, des convocations, des expulsions d'Al-Qods occupée, et de la Mosquée Al-Aqsa, ainsi que l'interdiction d'exercer leur métier. La dernière de ces violations a été l'arrestation de la journaliste Latifa Abdel Latif, sous des prétextes liés à des publications médiatiques ; a indiqué le syndicat, dans un communiqué repris par l'agence palestinienne de presse, Wafa. Le Syndicat a en outre affirmé que les forces d'occupation ont arrêté et expulsé huit journalistes de la Vieille Ville et de la Mosquée Al-Aqsa depuis le début du mois de Ramadhan. Elles ont également perquisitionné les maisons de plusieurs d'entre eux, avant de les libérer sous conditions, en leur imposant des restrictions de mouvement, et en les empêchant de travailler. Selon la même source, 51 journalistes sont actuellement emprisonnés par l'occupation, sur un total de 162 arrêtés depuis octobre 2023, tandis que 205 autres sont tombés en martyr depuis le début de l'agression sioniste barbare contre la bande de Ghaza. Le Syndicat a souligné que ces violations contre les journalistes palestiniens sont systématiques, en violation claire du droit international et du droit international humanitaire. Face à cette situation "catastrophique", le Syndicat des journalistes palestiniens a appelé la communauté internationale, en particulier les institutions de défense des droits de l'homme et les Nations Unies, à intervenir de toute urgence pour protéger les journalistes palestiniens et garantir la fin des attaques contre eux. Il a également appelé à activer les mécanismes de responsabilité internationale contre les criminels de guerre des forces d'occupation sioniste, et à garantir la sécurité des journalistes palestiniens et de leurs familles.
