Les audiences publiques de la Cour internationale de Justice (CIJ), consacrées aux plaidoiries orales relatives à la demande d'avis consultatif sur les obligations de l'entité sioniste en ce qui concerne les activités des Nations unies, des organisations internationales et d'Etats tiers dans les territoires palestiniens occupés, se poursuivaient jeudi pour le quatrième jour consécutif, à La Haye, aux Pays-Bas. Les île Maldives, le Mexique, la Namibie, la Norvège, le Pakistan, le Panama, la Pologne, le Qatar et le Royaume-Uni, prendront part aux audiences de jeudi, a-t-on indiqué. La CIJ a entamé ces audiences lundi, alors que l'occupant sioniste maintient depuis plus de 50 jours un blocus total empêchant l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza, dévastée par une agression génocidaire depuis octobre 2023. Au cours des séances précédentes, les participants ont évoqué la "situation humanitaire catastrophique" dans la bande de Ghaza, provoquée par les mesures arbitraires prises par l'entité sioniste pour empêcher l'entrée de l'aide humanitaire destinée à la population depuis le 2 mars dernier. Les trois premiers jours des audiences de la CIJ ont été aussi marqués par des appels à obliger l'entité sioniste d'accorder l'accès humanitaire à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans les territoires palestiniens occupés où la situation est désastreuse, en particulier à Ghaza. Selon le calendrier officiel de la CIJ, les audiences orales se poursuivront jusqu'à vendredi. A noter que 40 Etats membres de l'ONU, de l'Union africaine (UA), de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) avaient déposé plainte contre l'entité sioniste, suite à sa décision d'interdire les activités de l'UNRWA, rappelant que 137 Etats avaient voté, fin 2024, en faveur du renvoi de cette affaire devant la CIJ, tandis que 12 pays seulement avaient voté contre.