SOUK AHRAS– Une journée d'étude pratique dédiée à la culture et à la production de safran a été organisée, mardi à Souk Ahras, à l'initiative de la chambre de l'agriculture, dans l'optique de promouvoir les filières agricoles à haute rentabilité économique. Quelque 20 porteurs de projets, des étudiants universitaires, des représentants d'associations locales et des femmes au foyer ont participé à cette journée de formation qui leur a permis de recevoir des explications sur cette précieuse épice et son mode de culture dans la région de Souk Ahras dont les caractéristiques en termes de climat et de type de sol favorisent la croissance. Lors de cette journée d'étude, supervisée par le secrétaire général de l'Association algérienne pour la promotion du safran, Samir Ghodbane, une action de plantation pratique modèle a été réalisée à la pépinière "le coin vert" de la commune de Souk Ahras, où les techniques pour cultiver le safran de façon optimale ont été expliquées. Des techniques, a-t-on expliqué, que les participants doivent suivre et assimiler pour garantir une production abondante de safran qui constitue, lorsque les méthodes scientifiques de culture sont respectées, une alternative économique prometteuse. De son côté, le secrétaire général de la chambre de l'agriculture de la wilaya de Souk Ahras, Hamza Bechihi, a souligné, en marge de cette journée d'étude pratique, inscrite dans le cadre d'une série de sessions de formations agricoles destinées à soutenir et développer les filières agricoles à haute valeur ajoutée, "l'importance de cette initiative en raison, notamment, de l'engouement croissant pour la culture du safran". Il a également noté que cette journée de formation "constitue une occasion précieuse pour transmettre et élargir les connaissances autour de cette filière prometteuse". Il a également appelé les agriculteurs et les personnes intéressées, en particulier les étudiants universitaires, à se tourner vers cette agriculture alternative, car elle constitue, selon lui, "un choix stratégique pour créer de la richesse et renforcer le développement agricole local". Pour sa part, l'étudiante universitaire Fatma Aya, l'une des participantes à cette journée d'étude, a salué l'importance de cette initiative, et fait part de son grand intérêt pour la filière du safran qui "est également soutenue sur le plan de la recherche par les étudiants de l'université". Sabrine Barouk, productrice locale de safran, s'est dite "très satisfaite" du contenu de cette journée de formation, le considérant comme "une opportunité de renforcement des connaissances techniques dans le domaine de la culture du safran, qui connaît un intérêt croissant et une demande en augmentation sur le marché".