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« Le dossier de privatisation est pris en charge par des parties ne se souciant que de leurs intérêts personnels" Issaad Rebrab : « le président de la République souffre d'un système qui s'oppose au développement »
Le président du groupe Cevital Issaad Rebrab, a déclaré que le président de la République souffre d'un régime qui bloque le processus de développement. Donnant pour preuve l'échec de la politique de privatisation, qu'il a expliqué par la gestion des affaires de l'Etat par des personnes qui s'opposent à la privatisation, pour servir et protéger leurs intérêts nationaux. Issaad Rebrab a indiqué, dans une conférence de presse, qu'il a animée dans la présence de professeurs et étudiants de l'école préparatoire des sciences économiques et commerciales à Annaba, intitulé « en Algérie, on peut réussir » que l'échec du dossier de privatisation en Algérie est du au refus de parties responsables au sein de l'Etat de mettre ce processus sur de bonnes rails en Algérie, suite à ses craintes de perdre ses intérêts et postes dans le cas de cession de l'ensemble des entreprises de l'Etat défaillantes ou en faillite et incapables aux privés. Dans le même sillage, M. Issaad Rebrab a accusé certains ministères de blocage du processus de privatisation et de l'investissement privé. Indiquant que le groupe Cevital fait parti des victimes de ce blocage, et que 9 projets géants sont prisonniers des tiroirs des ministères en question, depuis 2008. ces derniers ont justifié ce blocage par l'absence de textes d'application et par le manque d'assiettes foncières en plus du retard accusé dans l'obtention des autorisation. Parmi les projets ayant été bloqués, a ajouté Issaad Rebrab, il cite le projet de réalisation de 3 usines de production du ciment, suite au refus du ministère de la tutelle d'ouvrir le capital des compagnies publiques d'investissement, en plus du blocage du projet pole de l'énergie solaire au grand Sahara, le projet du port de Cap Djenet. Ce dernier que le président du groupe Cevital a qualifié de fierté de l'Etat algérien.
