La situation complexe dans le Nord du Mali perturbe d'avantage la situation sécuritaire sur les frontières algéro-maliennes. Le gouvernement Malien a opté pour le choix militaire et sécuritaire pour avorter ce qui est appelé « 4ème révolution des Touaregs », depuis la première insurrection du mouvement de libération de l'Azawad en 1963, représentant 1.500.000 habitants d'origine Targuie. Le mouvement de libération de l'Azawad a indiqué avoir attaqué les villes de Ménaka, de Tassalit et d'Aguelhok et qu'il a détruit plusieurs engins militaires de l'Armée Malienne. Il a, notamment, indiqué avoir retenu 65 soldats maliens en otage, en riposte aux communiqués du gouvernement malien dans lesquels il a indiqué avoir riposté aux assauts de l'Azawad par l'aviation et mis 45 rebelles hors d'état de nuire. La région nord malienne vit une grande recrudescence de la violence et des combats, apprend-on des rapports médiatiques consécutifs, dont les derniers font état d'apparition de milices, appelées « Konda-Iso », qui sont approvisionnés par les tribus non Targuies. Ces milices sont semblables aux Konda Koy qui ont été mobilisés par l'Armée Malienne pour parer contre la troisième révolution des Touaregs, début des années 90, qualifiés par le MNLA de partisans du régime malien et son moyen de se renseigner sur le mouvement de libération de l'Azawad.
