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Histoire d'un putsch
Publié dans El Watan le 19 - 08 - 2008

Il faut savoir partir quand on devient indésirable et à la merci d'un vote que l'on sait défavorable ou encore qu'il n'y a plus rien à faire pour se maintenir au pouvoir. Le président pakistanais, Pervez Musharraf, qui a perdu tous ses appuis, a choisi donc, hier, de démissionner et quitter le pouvoir avant qu'il n'en soit chassé. Enfin presque, car la voie qu'il a empruntée permet tout juste de sauver les apparences, car il se trouvait sous la contrainte d'une destitution, celle-ci ne faisant aucun doute, tant le Parlement, qui s'apprêtait à la voter aujourd'hui, lui était hostile.
Voilà donc achevée l'histoire d'un putsch perpétré par le général Musharraf en octobre 1999, avec le retour sur scène de Nawaz Sharif qu'il avait chassé du pouvoir et qui le partage aujourd'hui avec le PPP d'une autre grande figure politique, les Bhutto de retour eux aussi après une longue traversée du désert due justement à un précédent coup d'Etat perpétré, celui-là, en 1979 et l'assassinat du fondateur de ce parti, Zulfikar Ali Bhutto. L'instabilité que connaît le Pakistan ne date pas il est vrai de cette année, mais ces événements y ont contribué et même largement. Il faut toutefois se garder de tout optimisme béat et croire que le départ de Pervez Musharraf va régler les problèmes de ce pays. Est-ce le sens de l'ultime message lancé par Musharraf ? « Je laisse mon avenir entre les mains du peuple », a-t-il déclaré, au terme d'un discours dans lequel il a âprement défendu son bilan et accusé la coalition gouvernementale, l'ancienne opposition sortie vainqueur des législatives de février, de saper les fondements du Pakistan. « Il a pris conscience des sentiments des représentants élus, mais aussi de ceux de diverses institutions (...) qui lui ont toutes demandé de ne rien déstabiliser », avait expliqué, avant la démission, le ministre des Affaires étrangères, Shah Mehmood Qureshi. Ce pessimisme s'explique au moins par une chose, c'est la mésentente, sinon la franche opposition, qui caractérise les relations entre les deux piliers de la majorité. Un vieux contentieux les oppose depuis assez longtemps. Ces deux partis ne sont liés en fait que par leur seule opposition au déjà ex-président, donnant ainsi l'impression de surmonter leurs propres querelles.
Simple question de priorités alors ? Bien entendu, cela ne suffit pas pour monter une coalition et ne constitue en aucun cas un programme de gouvernement. Ce que personne n'ignore dans ce pays marqué aussi par l'accumulation des haines, alors que tout est à faire. Comme assurer la stabilité et assurer la pérennité de toutes les institutions, comme la réhabilitation des magistrats déchus par Musharraf. Il s'agit aussi de faire face à une terrible crise économique et à une vague d'attentats sans précédent qui a fait des centaines de morts en un peu plus d'un an. Il revient donc aux deux partis qui la composent de donner autre chose à leur coalition qu'un simple sentiment de vengeance. Un premier pas vient d'être accompli, la suite sera encore plus importante.


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