Les bus reliant Bachedjerrah à la place du 1er Mai ont pris une habitude qui, pour le moins, exaspère les passagers. En fin d'après-midi, lorsque les clients se font relativement rares, les chauffeurs de ces bus quittent leur station non pas pour aller directement à leur destination ordinaire, mais pour « cueillir » d'autres passagers à la station de l'Etusa qui se trouve à des centaines de mètres de là. Il va sans dire que lorsque ces bus font ce petit trajet supplémentaire, ils prennent avec eux les passagers de la station de bus privé qui font, malgré eux, un grand détour avant d'espérer arriver à destination. Ce petit « manège » fait perdre en moyenne près d'un quart d'heure aux passagers. Il faut dire aussi que ces bus ainsi que ceux reliant la place de 1er Mai à Kouba s'arrêtent sous la passerelle de Belcourt (avenue de l'ALN). Un arrêt qui ne figure pas sur leur trajet. L'absence d'alternative pour les passagers, notamment le soir, mais surtout l'absence de contrôle des autorités ont permis aux transporteurs d'emprunter des trajets selon leur bon vouloir aux dépens, bien évidemment, des usagers.
