Sur les 7 abattoirs existants dans la wilaya, un seulement est opérationnel à Ain Sefra. Celui de Mecheria se trouvant dans un état des plus déplorables a été suspendu voilà des mois par arrêté du wali pour insuffisances constatées ayant trait à l'hygiène. En effet, à plusieurs reprises, pour un manque flagrant de salubrité, l'abattoir de Mecheria a fait l'objet de mises en demeure par les inspecteurs de la direction du Commerce. Celui de la commune de Ben Amar semble être dans la même situation et l'abattoir de la ville de Naâma, inexploité depuis des années et sur lequel semble s'étendre le voile de l'oubli, se trouve en piteux état, offrant une image de désolation. Cet édifice, sans gardien et totalement abandonné, a été livré par sa longue inactivité, à ce jour, à la déprédation. Quant aux autres communes, à l'exemple de Tiout, Kasdir et autres, elles ne possèdent aucun abattoir, ni centre de tuerie, ce qui laisse supposer que la préservation de la santé des habitants de 11 communes, sur 12, ne semble pas être prise en considération. Par le laxisme des autorités locales de presque la totalité des communes, l'abattage clandestin pratiqué par les bouchers est une pratique courante, ce qui nécessite de la part de l'APC (propriétaire) l'urgence de trouver une solution à cette situation. A ce propos, l'association de la protection du consommateur ne cesse de dénoncer ces défaillances pouvant mettre en péril la santé du citoyen mais elle n'a nullement trouvé une oreille attentive pouvant éradiquer cet état de fait jugé au-delà des limites de l'acceptable. Un fait qualifié par certains de graves négligences constituant un danger pour la santé publique.