Les membres de l'Association des commerçants et investisseurs de la corniche oranaise (ACICO) se sont réunis récemment au siège de l'APC d'Aïn El Turck afin d'exposer les cas de la domiciliation, cotisation et adhésion, ainsi que du divers, dans un débat performant, passionnant même, orienté vers le climat des investissements et le rôle de la planification stratégique. M. Djamel Benazzoug, vice-président de l'ACICO, précise : « Nous devons organiser l'association, faire la situation, poser les problèmes puis les trier. Tout viendra facilement après. » Pour M. Kaci, secrétaire général : « Afin de parvenir à une meilleure démarche, il faut avant tout connaître les textes et les lois. Ce sera suivant la situation prévisionnelle que l'on arrêtera la cotisation annuelle. Concernant le volet touristique de notre commune, je suis en train de préparer un guide touristique pour être à la page ». Il ajoute dans le même contexte : « Il faut tâcher de connaître les lois de finances comme celle de 1999 qui a été reconduite en 2006 concernant l'IBS par exemple dont l'article est le 138 du code des impôts. Il est aberrant aussi de voir des enquêtes de commodo et incommodo sur des hôtels en pleine construction alors qu'elles devront l'être sur des établissements à risques. C'est ce genre de problèmes qu'il nous faut soulever et régler ». Situation améliorée Les investisseurs de la corniche oranaise ont même félicité au passage le système sécuritaire établi lors de la saison estivale 2008. « Nous avons travaillé en paix durant la dernière saison estivale qui nous paraît la meilleure sur ce volet-là, suite aux efforts consentis avec l'apport des motards qui est une nouveauté dans notre cité balnéaire. La situation s'est beaucoup améliorée malgré la présence des estivants des 48 wilayas, des émigrés et des étrangers », déclare M. Amar Habib, vice-président. Il indique aussi : « Une proposition de six mois sur six serait souhaitable afin que les impôts allègent une fois pour toutes les cas des investisseurs de la corniche oranaise dont le régime du volume du travail ne dépasse pas les six mois ». Par ailleurs, un point commun a fait le tour du débat qui devient le problème crucial est bel et bien la concurrence déloyale du commerce informel. « Il y a des gens qui viennent spécialement durant les saisons estivales travailler dans la clandestinité et repartir avec un gros magot. Ces gens-là, l'Etat devrait les recenser en faisant face à cet épineux point noir », déclarent-ils en chœur. Le vice-président M. Bellakhdar Mohamed Lahouari a incité les membres de l'ACICO à se préparer au grand rendez-vous du GNL 16 qui aura lieu en 2010. « C'est une date à marquer d'une pierre blanche. C'est à nous maintenant d'être en force en y assistant en masse aux différentes réunions ».