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Les villages isolés se vident
Daïra de Naciria
Publié dans El Watan le 20 - 10 - 2008

Les cinq villages isolés que compte la daïra de Naciria, en l'occurrence, Ouled Moussa, Imaghninène, Iweryachène, Ihemadène et Aït Slimane se vident de leur population du fait de l'exode qui s'est accentué ces quinze dernières années.
En effet, de nombreux problèmes sont à l'origine des départs massifs de ces populations vers les villes. Ainsi, l'insécurité, qui a régné et qui règne jusqu'à nos jours, est en tête des raisons qui ont poussé plusieurs familles à partir en abandonnant tous leurs biens. Quant aux autres raisons, elles ne sont pas moins dangereuses que celle précitée, en l'occurrence, la pauvreté, le chômage et l'absence de moyens. L'agriculture de montagne qui faisait auparavant les beaux jours de plusieurs familles est aujourd'hui inexistante.
Cela est dû, entre autres, aux incendies ravageurs et à la prolifération des animaux sauvages nuisibles à toute activité agricole. Ainsi, des centaines d'oliviers et de figuiers sont partis en fumée durant l'été dernier au village Imaghninène. Les sangliers et autres animaux sauvages pullulent, du fait de la disparition de la chasse qui, auparavant, diminuait de leur influence, ravageant ainsi toute culture de la terre pouvant soulager les villageois. L'habitat rural, qui a suscité de grands espoirs chez les habitants au début de son lacement, n'est aujourd'hui qu'illusion.
Sur une totalité de plus de 2000 âmes, on ne dénombre qu'une vingtaine de personnes bénéficiaires de ce projet. Ces derniers n'ont, néanmoins, pas encore achevé la construction de leur habitat depuis maintenant plus de deux années après le lancement des chantiers. Ceux-ci disent que la somme de 500 000 Da, attribuée par tranches, est jugée insuffisante vu les prix flambants du fer et ceux du transport des matériaux vers les lieux de construction qui sont, pour le moins, exorbitants.
« Comment voulez-vous que je termine mon F2 avec les 500 000 Da, alors que le prix du fer dépasse les 10 000 Da le quintal et que les frais de transport d'un camion de sable sont de 5000 Da vers le village Iweryachène ? », déclare Ali, un bénéficiaire désenchanté du projet de l'habitat rural. Outre ces problèmes, l'absence d'infrastructures de santé pouvant dispenser lesdits habitants des déplacements vers le chef-lieu de la ville qui, pour rappel, est distant de plus d'une quinzaine de kilomètres de leurs villages, accentue le calvaire des habitants et les pousse de fait à partir.
L'unique centre de soins construit, depuis plus de deux années, pour les villages Iweryachène, Ihemadène et Aït Slimane demeure jusqu'à nos jours fermé, faute de médecin, selon les responsables du secteur. La route menant vers le village d'Aït Slimane depuis Iweryachène est, depuis l'époque coloniale, non revêtue, par conséquent impraticable. Par ailleurs, l'eau, ce liquide vital, se fait très rare dans les robinets des habitants des villages précités. Les réclamations et les insistances des habitants pour que les eaux des anciennes sources « Tiliwa » soient récupérées pour régler, d'une part, le problème de la rareté de l'eau et, d'autre part, pour préserver un patrimoine traditionnel en voie de disparition dans ces villages se sont avérées vaines.
De même pour ce qui est relatif à la route traversant le village Imaghninène qui, elle, demeure non revêtue, nonobstant sa grande utilité pour ses habitants qui, pour transporter une bouteille de gaz, se retrouvent obligés de parcourir une distance de plus d'un kilomètre à pied pour la faire parvenir à leurs habitations. Ajoutons à cela la cherté des frais de transport qui est de 60 Da aller et retour par jour vers le chef-lieu de la commune et l'inexistence d'éclairage public pouvant sécuriser les villages, déçoivent les plus hardis de ceux qui veulent y rester. Tous ces problèmes dont souffrent les habitants desdits villages poussent ces derniers à quitter leurs biens pour aller s'installer dans des villes.
Ceux qui résistent, en majorité des pauvres, réclament un minimum de considération et un lifting de la part des autorités afin que leurs souffrances soient soulagées et que l'envie d'y vivre revienne.


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