Le tribunal criminel s'est penché, hier, sur une affaire de cambriolage dont les faits remontent au 6 décembre de l'année écoulée et ont eu pour cadre le quartier Maraval. Selon les faits consignés dans l'arrêt de renvoi, les cambrioleurs ont sollicité les services d'une ex-femme de ménage, qui exerçait dans la villa ciblée, pour perpétrer leur forfait sans anicroche. Ils ont emporté deux coffrets de bijoux en or et une somme d'argent estimée à 60 millions de centimes après avoir ligoté et bâillonné la maîtresse des lieux. Les mis en cause auraient par la suite fourgué leur butin à des bijoutiers de la ville de Mostaganem. Ces derniers sont poursuivis pour recel dans cette affaire. En se relayant au prétoire, les accusés ont, en substance, réfuté les griefs retenus contre eux. Le représentant du ministère public a mis en exergue leurs déclarations contradictoires avant de requérir une peine de 15 ans de réclusion criminelle, assortie d'une amende d'un montant de 100 millions de centimes pour chacun des trois principaux inculpés. L'avocat général a également requis une peine de 2 ans d'emprisonnement et une amende de 10 millions de centimes pour chacun des trois accusés poursuivis pour recel. Les avocats de la défense ont plaidé non coupable et ont demandé l'acquittement en faveur de leurs mandants. Au terme des délibérations, le tribunal criminel a condamné chacun des trois principaux accusés, parmi lesquels figure une femme, à une peine de 12 années de réclusion assortie d'une amende de 100 millions de centimes. Les trois autres inculpés ont écopé de 2 ans d'emprisonnement et d'une amende de 20 millions de centimes.
