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Hocine Ouadhah (Wali de Blida) : « Nous n'avons plus le droit de construire n'importe quoi »
Publié dans El Watan le 02 - 12 - 2008

Hocine Ouadhah est à la tête de la wilaya de Blida depuis plus de deux ans. Arrivant dans une wilaya secouée par plusieurs scandales, M. Ouadhah ne cesse de multiplier ses sorties sur le terrain afin de « booster » les « éternels » chantiers. Dans cette interview, il soutient que le développement de la wilaya de Blida est l'affaire de tout le monde ; à commencer par le simple citoyen jusqu'aux différentes autorités.
Parmi les épineux problèmes auxquels font toujours face les Blidéens figure le manque d'eau potable, même en plein saison hivernale. Quelles sont les causes de cette perturbation et comment y remédier ?
Effectivement, la wilaya de Blida a vraiment souffert du manque d'eau potable, surtout durant la saison estivale et à un degré moindre actuellement, puisque les pluies sont de retour et le niveau des eaux souterraines est en train d'augmenter. Dans ce sens, dès qu'il y a sécheresse, cela se répercute sur les foyers puisque Blida est alimentée à partir des nappes phréatiques et non des barrages. Toutefois, même avec la pluviométrie, le manque d'eau peut persister dans la mesure où la qualité du réseau d'AEP laisse à désirer et les fuites à partir de ces conduites sont estimées à 50%. Les piques illicites ainsi que la mauvaise gestion des organismes chargés de la distribution de l'eau potable (APC, ADE) constituent aussi parfois des causes de pénurie. A notre niveau, et afin de mettre fin à ce calvaire, nous avons procédé à la réhabilitation des forages, mobilisé des ressources et rénové les réseaux qui montrent des signes de vétusté. On procède par étape à leur remplacement par des conduites en PEHD, une matière plus sûre et qui résiste aux tartres, aux corrosions et aux grandes pressions. Cela demande un peu de temps, mais une chose est sûre, l'amélioration de la distribution de l'eau potable est une affaire de plusieurs parties.
La ville des Roses est envahie par le commerce informel. Cela peut constituer un danger pour le consommateur et une source d'anarchie. Que feront vos services pour protéger la santé du consommateur et « assainir » la situation de la ville ?
Certes, le commerce informel pose problème à Blida comme partout d'ailleurs. Actuellement, on essaye de recenser les citoyens qui s'y adonnent et canaliser les lieux afin de les réintégrer légalement car il ne s'agit pas d'interdire pour interdire. Le consommateur doit aussi jouer le jeu du contrôleur, en s'abstenant d'acheter des produits douteux même s'ils sont moins chers. Nous reconnaissons que nous n'avons pas une armée de contrôleurs, mais la société civile, le travail de sensibilisation, le simple consommateur y sont pour beaucoup pour contrecarrer ce phénomène. Eradiquer le commerce informel n'est pas toujours une tâche facile. Avec de la communication, de l'organisation et de la structuration, on réussira à stopper ce fléau. A notre niveau, nous allons créer des marchés non sédentaires au profit justement de ces jeunes chômeurs qui n'ont d'alternatives que de s'adonner au commerce informel. A l'heure actuelle, on est en train de situer leur implantation à travers les 25 communes que compte la wilaya de Blida.
Lors de sa dernière visite à Blida, le ministre de l'Education nationale a décidé d'envoyer une commission d'enquête sur place parce qu'il a jugé que le niveau de l'enseignement est faible par rapport aux moyens offerts par l'Etat. Qu'en est-il des résultats de cette commission ?
Effectivement, le ministre a décidé d'envoyer une commission dont nous attendons les résultats. Ses missions : détecter les raisons de cette « anomalie » et de ce « paradoxe » et apporter des corrections. Personnellement, j'ai marqué ma désapprobation par rapport aux moyens mis par les pouvoirs publics et le secteur de l'éducation nationale et le faible taux de réussite lors des différents examens au niveau de plusieurs établissements relevant de notre wilaya. Pourtant, d'autres régions, moins loties par rapport à la notre, sont classées mieux que nous. A vrai dire, il nous faut un diagnostic de fond pour essayer de voir ce qui ne va pas et détecter les anomalies qui sont derrière ce phénomène.
La station climatique de Chréa semble être délaissée et sombre dans une interminable léthargie. Dans le cadre de vos fonctions, quelles sont les mesures que vous comptez prendre afin de promouvoir ce site ?
Le développement de Chréa doit répondre aux normes et aux standards internationaux pour éviter le massacre de la nature et préserver l'équilibre écologique. Dans ce sens, le ministère du Tourisme est en train d'initier une étude d'aménagement touristique de fond pour promouvoir le tourisme et préserver la vocation du site. Il ne faut surtout pas continuer à faire ce qu'on avait fait dans le passé. Nous n'avons plus le droit de construire n'importe quoi et n'importe où et délivrer de manière improvisée des permis de construire à n'importe qui. Donc, dans le cadre de la prévention de ce site touristique paradisiaque, de sa faune et de sa flore, cette étude se chargera de dicter aux investisseurs tout ce qui est nécessaire d'être fait et non le contraire.
La culture semble être le parent pauvre de vos efforts dans la wilaya. Pas encore une bibliothèque digne de ce nom, ni grande salle de théâtre, ni musée…
Malheureusement, on est en train de payer les conséquences d'une période donnée. La culture dans la wilaya de Blida a été paralysée et a dû supporter une décennie d'atonie. Aujourd'hui, nous nous sommes engagés à redynamiser le chantier de la maison de la culture de Bab Dzaier, car ce dernier regroupera plusieurs structures, outre la maison de la culture. Il s'agit entre autres d'un centre d'archives pour la wilaya, une grande bibliothèque, une salle de théâtre, des sièges pour les associations culturelles… Le dossier de ce chantier est aujourd'hui entre les mains de l'APC de Blida, de la direction de la culture et de celle du logement et des équipements publics.
La wilaya de Blida sera-t-elle concernée par le nouveau découpage administratif, surtout qu'on avance El Affroun et Boufarik comme wilayas déléguées ?
Concernant la question du découpage administratif, cela revient au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales d'annoncer quelles seront les villes qui seront érigées en wilaya déléguée. Un travail de fond a été fait dans ce sens par les pouvoirs publics, et nous attendons toujours les résultats officiels. La tutelle a la ferme intention de rapprocher l'administration de l'administré qui est le citoyen. Le nouveau découpage des wilayas déléguées concerne surtout les importantes agglomérations en matière de nombre d'habitants et qui ne sont pas proches du chef-lieu de wilaya.
Qu'en est-il de l'investissement à Blida ?
Blida est florissante en matière économique et toutes les possibilités ont été étudiées pour satisfaire au maximum les demandes relatives à l'investissement. A titre d'exemple, nous offrons aux investisseurs, du foncier relevant des anciennes entreprises dissoutes ou des terrains excédentaires appartenant à des entreprises publiques qui sont toujours en activité. D'ailleurs, l'organisme qui s'occupe de cela, à savoir l'Aniref, a un siège régional à Blida et qui, de surcroît, avait organisé la première opération de vente aux enchères au niveau national dans notre wilaya. Cela prouve, si nécessaire, l'importance stratégique en matière d'investissement et des grands projets économiques dans notre wilaya. Blida possède aussi une direction régionale de l'Agence nationale du développement de l'investissement (ANDI), le Calpiref, lequel est situé au siège de la wilaya. Tous ces organismes reçoivent quotidiennement des porteurs de projets. En ce qui nous concerne, et afin de satisfaire au maximum la demande des investisseurs, nous avons décidé de créer de nouvelles zones d'activité et de morceler les vastes terrains appartenant aux entreprises dissoutes en plusieurs lots. Notre travail consiste surtout à identifier tout le foncier, après étude d'impact environnemental bien sûr, pouvant servir d'assiette pour différentes activités d'investissement.
A. Bersali, Mohamed Benzerga


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