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« Mon licenciement est abusif et a une arrière-pensée politique »
Hakim Addad a été congédié en Novembre dernier par les responsables d'Algérie Poste
Publié dans El Watan le 13 - 12 - 2008

Le licenciement de Hakim Addad de son poste d'assistant chargé de la communication à Algérie Poste s'apparente à un licenciement politique.
Confirmé au sein de cette entreprise le 21 mai 2008 après deux périodes d'essai de six mois chacune (du 16 juin 2007 à mai 2008), Hakim Addad a été licencié quatre mois plus tard, le 8 septembre 2008. Motif ? Il ne s'agit pas d'un cas d'« incompétence professionnelle ou de faute professionnelle grave ». « C'est un licenciement abusif qui a probablement sa portée politique. C'est un licenciement qui intervient après les activités intenses de l'association RAJ, dont je suis secrétaire général », déclare Hakim Addad, qui est aussi élu du FFS à l'APW d'Alger et secrétaire national chargé du mouvement associatif au sein du même parti. Y a-t-il alors une affaire Addad ? Pour trouver réponse à cette question, il faut peut-être revoir la genèse. Son recrutement à Algérie Poste a eu lieu du temps de l'ancienne directrice générale de l'entreprise, Ghania Houadria. « J'ai été recruté le 16 juin 2007 en tant qu'assistant auprès de la directrice générale chargée de la communication. Ma confirmation à ce poste est intervenue après deux périodes d'essai de six mois chacune. J'ai fourni les documents nécessaires pour le dossier administratif et le directeur des ressources humaines (DRH) a accepté mon dossier », affirme-t-il. Changement de position au gré des changements à la tête de l'entreprise. Hakim Addad n'a, semble-t-il, pas de chance. Ses déboires ont commencé deux mois après sa confirmation en tant que responsable de la communication d'Algérie Poste. Le limogeage de Ghania Houadria et son remplacement par Mohamed Hamadi à la tête de l'entreprise n'a pas été sans conséquence pour lui. « Dans un premier temps, le nouveau DG m'avait dit qu'il ne travaillait pas avec des assistants et que je serai affecté à une direction centralisée de mon choix. Ce que j'ai accepté, bien qu'aujourd'hui, ce même DG travaille avec quatre assistants », précise-t-il. Comme un malheur ne vient jamais seul, Hakim Addad a été surpris par le même DRH qui avait accepté, au début, son dossier ; il lui demande des documents supplémentaires dont la nature n'a pas été précisée. Quel genre de documents ? Pourquoi maintenant ? Aucune précision. « Il est très possible qu'il y ait une relation avec le départ de l'ancienne DG qui avait suspendu l'actuel DRH et cette demande de nouveaux documents », explique-t-il. Un simple argument pour hâter le licenciement ? En tout cas, les choses se sont précipitées pour Hakim Addad. La première décision qu'il a reçue, « après un mois de flou », était la notification de fin de ses fonctions en tant qu'assistant chargé de la communication.
Le DG de l'entreprise : « Je n'ai rien à dire »
Le 8 septembre, il reçoit deux autres décisions. La première l'informe qu'il est dégradé d'un poste supérieur à celui d'agent fonctionnel ; dans la deuxième, on lui signifie qu'il est carrément suspendu jusqu'à ce qu'il complète son dossier. Une journée après, soit le 9 septembre, une troisième décision met en œuvre le processus de sa « mise à la porte ». Dans cette décision, il apprend qu'il allait « passer devant un conseil de discipline parce qu'il n'a pas complété son dossier ». « On me laisse 12 heures pour compléter mon dossier sans me préciser les pièces à fournir. Alors que la décision dans laquelle on me demande de compléter mon dossier date du 8 septembre, on a décidé de mon passage devant un conseil de discipline le 9 septembre. Cela confirme que l'histoire du dossier n'est qu'un faux argument », souligne-t-il. Même au conseil de discipline, Hakim Addad n'a été convoqué que tardivement. « J'ai été convoqué à deux réunions du conseil de discipline et les deux convocations me sont parvenues en retard. On a tout fait pour que je n'assiste pas à ces séances. Alors que la première réunion s'est achevée sans prise de décision, la deuxième a décidé le licenciement. Même les syndicalistes qui faisaient partie de la commission paritaire (2 sur 3) avaient voté pour le licenciement », précise-t-il. Depuis, Hakim Addad s'est adressé à l'inspection de travail et a intenté une action en justice. L'affaire est à suivre. Contacté pour avoir sa version des faits, le nouveau directeur général d'Algérie Poste n'a pas souhaiter s'exprimer. « Je n'ai rien à dire. Le seul qui peut savoir pourquoi il a été licencié, c'est M. Addad. Il n'a qu'à s'adresser à la direction des ressources humaines », s'est-il contenté de nous dire. Hakim Addad, quant à lui, reste formel. « Le licenciement à une arrière-pensée politique. Il a un rapport avec les activités du RAJ, mon militantisme au sein du FFS et le fait d'avoir signé une pétition contre la révision constitutionnelle », tranche-t-il. Et d'ajouter : « Si c'est pour un dossier incomplet, le premier qui doit payer cette erreur est le DRH qui l'a accepté au début sans mot dire. »


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