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L'artisanat au ralenti à Baraki
Les filles diplômées n'ont pas trouvé de débouchés
Publié dans El Watan le 04 - 01 - 2009

A l'exception de la confection de certains habits en laine, l'activité artisanale dans la commune de Baraki est encore au-dessus du potentiel existant. La pauvreté pousse quelques familles à recourir à la création de modestes poteries, mais le tissage de couvertures en cette saison d'hiver est relativement de mise, tant chez les foyers citadins que ceux des localités semi-urbaines.
La décadence de cette profession est, selon les femmes, justifiée par la modernisation qu'a connue la société. Les ménages issus du milieu rural épousent également cette thèse. « C'est plutôt étrange d'évoquer la poterie devant les filles de l'actuelle génération », déclare Aldjia dont les trois demoiselles sont diplômées de l'université. Djamila, ayant une licence en bibliothéconomie est sans emploi depuis deux ans. Interrogée sur les raisons de la non- fabrication d'ustensiles de cuisine à l'aide de poteries, elle affirme qu'il est inconcevable de nos jours de concurrencer l'électroménager qui a envahi les foyers et les marchés. Certes, le mode de vie a évolué de façon à ce qu'on assiste, aujourd'hui, à une évolution du cadre de vie des familles rurales, mais la cherté de ces articles électroménagers a contraint beaucoup de pauvres femmes à revenir aux produits d'artisanat, notamment les ustensiles domestiques qui ont été de tout temps existants, mais pas proposés à la vente. Suite à la prise en charge de cette activité par les pouvoirs publics durant les 20 dernières années, la situation a un peu évolué au sens de la sensibilisation des familles à propos de la revalorisation de cette filière. L'insertion de certains métiers d'artisanat aux centres de formation et d'apprentissage en témoigne timidement. Les filles qui bénéficié de stages couronnés de diplômes n'ont pas trouvé de débouchés. Le marché du travail est presque inexistant pour ces centaines de femmes qui se sont spécialisées dans la broderie, la couture et la sculpture sur bois.
Par contre, le manque d'espaces d'exposition et de commercialisation renseigne sur l'existence d'une demande mal exprimée, faute de techniques de vente. Selon certains opérateurs, il faut plutôt promouvoir les produits artisanaux que d'ouvrir des sections au sein des CFPA sous-estimés par la population. A la ville de Baraki, l'absence de galerie d'exposition publique fait défaut, alors que l'espace réservé à la vente d'articles d'artisanat est inexistant. Ces produits sont en général commercialisés par des vendeurs ambulants qui parcourent parfois les quartiers et les cités urbaines dans le but découler une à deux pièces. Certains d'entre eux s'approvisionnent de tapis des monts de Larbaâ et de Tablat (Médéa). Les ventes de couvertures tissées en laine « haïk » sont, quant à elles, acceptables. Cette situation fait dire à un jeune vendeur ambulant du quartier Lamirate : « Avec l'hiver ça marche, mais au ralenti. »


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