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Sid Ali El Maouhab : Un artiste peintre marginalisé
Publié dans El Watan le 11 - 01 - 2009

Sid Ali El Maouhab, tout juste la quarantaine, natif du village Arvi, est un artiste touche à tout.
Sa préférence va vers le dessin. Il se considère comme tous ses compères, méconnu, sous-estimé, voire marginalisé. De son enfance algéroise, il nous apprend avec force détails son apprentissage dans le monde des beaux-arts. La cause ? Auguste Renoir nous la résume ainsi : « La peinture s'apprend dans les musées. » Or chez nous… Pas mal d'artistes sont confrontés à des situations aussi paradoxales que frustes : ceux qui ont le talent manquent en moyens, ceux qui ont les moyens n'aident pas ces derniers à affiner leur talent. En conséquence, c'est toute la société qui se détraque par l'absence de ces éclaireurs que Victor Hugo nous résume en ceci : « L'art doit avoir sans cesse présente... la pensée du temps où nous vivons, la responsabilité qu'il encourt. » En 1982, adolescent qu'il était, Sid Ali passe six mois dans l'apprentissage des différentes techniques artistiques (crayon, peinture, reproduction.) « J'avais surtout appris la miniature, la calligraphie, la sérigraphie, pour le reste, mes prédispositions m'ont facilité l'acquisition et la consolidation de cet art. Je peux représenter les lettres d'une marque quelconque selon diverses formes : forme d'une bouteille, d'une fleur » etc. …
Puis vint la rupture d'avec sa passion en 1983, pour un retour au village avec armes et bagages comme on dit. Contraint d'aider sa famille qui revint en Kabylie, il laissa tout en « veilleuse » jusqu'en 1991 quand des particuliers, ayant eu vent de son don lui confient des décorations intérieures, « spécialement des fresques murales », nous précise-t-il. Et de poursuivre sur un ton allègre : « Je réalisais des portraits sur commande. Je suis à mon aise dans le jeu des nuances, je le suis aussi dans les ombres. Nos figures de proue gagneraient en beauté grâce à nos portraitistes ou autres sculpteurs ! » Notre dessinateur s'y met de temps en temps à l'art abstrait, mais il ne l'expose pas durant les manifestations locales de peur qu'elles soient mal interprétées et d'estimer un peu plus loin : « Rares sont ceux qui respectent les artistes qui dénoncent les formalismes. » Notre artiste se félicite des encouragements de l'école des beaux-arts d'Azazga pour ces réalisations fort remarquées sur la femme, à l'occasion du 8 mars, il y a de cela quelques années. Contrairement à celle d'Alger qui lui a carrément fermé les portes. Nous avons remarqué en cet artiste une formidable disponibilité à transmettre ses « modestes connaissances » au profit des jeunes. C'est nettement mieux qu'il sombre dans l'autodestruction. Même avec autant d'entrain à l'œuvre, pas mal d'artistes sombrent inexorablement dans l'oubli au grand dam de l'Art et de ce qu'il puisse représenter pour tout un peuple.


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