Suite à la publication d'un article dans l'édition du 23 juillet dernier, d'El Watan, sous le titre «Oran : des travailleurs chinois manifestent», le Groupe Belazzoug livre sa version des faits : «Les travailleurs chinois qui ont manifesté la semaine dernière près du pont Zabana, à Oran, pour réclamer le paiement de leurs salaires, ne sont pas des travailleurs du Groupe Belazzoug. Ces manifestants ont été manipulés par leur employeur qui est l'EURL GAEA CHINA, en les incitant à brandir des banderoles faisant croire que le Groupe Belazzoug est directement concerné par leur problème, et ce, dans le seul but de tromper l'opinion publique. C'est l'EURL GAEA CHINA, une société privée de droit algérien, dont le siège est basé à Alger, qui emploie ces travailleurs chinois qui ont manifesté. C'est cette entreprise appartenant au groupe GAEA, qui compte plusieurs autres filiales activant en Algérie, qui est la seule responsable et la seule concernée par les revendications de ces travailleurs et non pas le Groupe Belazzoug. C'est un problème strictement interne à la société GAEA CHINA. Voici encore une autre fausse vérité : contrairement à ce qui est affirmé, c'est l'EURL GAEA CHINA qui a des dettes auprès du Groupe Belazzoug et non pas le contraire. GAEA CHINA et le Groupe Belazzoug se sont associés pour acquérir en copropriété, en 2016, une société versée dans la promotion immobilière, avec un capital social de 360 millions de dinars. 51% (soit 184 millions de dinars) sont détenus par le Groupe Belazzoug, et 49% (176,4 millions de dinars) étant une participation de l'EURL GAEA CHINA représentée par son patron Kin Jianjun. Cette participation (176,4 millions de dinars) du partenaire chinois n'a pas été payée cash, mais elle a été consentie sous forme de dettes contractées par l'EURL GAEA CHINA auprès du groupe Belazzoug, dettes qui devront être remboursées grâce aux dividendes qui seront dégagés de l'activité de promotion immobilière à hauteur de sa participation (49%). Dans un procès-verbal qu'elle a signé en 2017, l'EURL GAEA s'est d'ailleurs engagée à payer sa dette qui s'élève à 176,4 millions de dinars et s'est engagée à la rembourser au fur et à mesure grâce à ses parts de dividendes dégagés des projets de la nouvelle société de promotion immobilière qui s'est lancée depuis cette date dans la construction d'un hôtel à Arzew et d'autres projets à Oran. Le 18 février 2018, l'EURL GAEA a envoyé un courrier au Groupe Belazzoug pour lui signifier son intention de se désister de la co-entreprise de promotion immobilière, mais sans toutefois payer ses dettes qui s'élèvent à 176,4 millions de dinars qui représentent sa participation dans l'acquisition de la société. Au final, le Groupe Belazzoug détient 130 millions de dinars de dettes auprès de l'EURL GAEA. De son côté, cette dernière détient une dette de 176,4 millions de dinars, qu'elle doit rembourser au Groupe Belazzoug. Cette affaire est en justice. Une rencontre ayant regroupé le Groupe Belazzoug et l'EURL GAEA s'est tenue, la semaine dernière, juste après les manifestations des travailleurs chinois près du pont Zabana, pour trouver des solutions et assainir la situation en présence d'un responsable de l'administration et d'un officier des services de sécurité à Oran. Les deux parties se sont engagées à aplanir leur litige financier. Un des deux partenaires doit vendre ses parts à l'autre partie. Le Groupe Belazzoug est prêt à fournir tous les documents et actes notariés liés à ce litige à la justice et aux autorités algériennes et chinoises. La représentation diplomatique de la République de Chine à Alger auprès de qui le Groupe Belazzoug s'est plaint des agissements de l'EURL GAEA CHINA, a signalé que Kin Jianjun est inscrit sur une liste noire. Par ailleurs, le groupe Belazzoug réfute toutes les accusations de violences dont elle est injustement accusée.»