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Washington avertit les pays récalcitrants
Après le retour des sanctions américaines contre l'Iran
Publié dans El Watan le 08 - 08 - 2018

Après l'entrée en vigueur, hier, des sanctions américaines contre l'Iran, le président Donald Trump a lancé un avertissement aux pays qui poursuivraient les transactions commerciales avec ce pays.
«Les sanctions contre l'Iran sont officiellement en place. Ce sont les sanctions les plus dures jamais imposées, et en novembre elles augmenteront encore à un autre niveau», a tweeté le président américain, relayé par des médias. Et d'ajouter : «Quiconque faisant des affaires avec l'Iran ne fera pas d'affaires avec les Etats-Unis. Je demande la paix mondiale, rien de moins.»
Les sanctions annoncées hier constituent la première phase des nouvelles sanctions décrétées par Washington contre Téhéran. Elles comprennent des blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières, ainsi que des mesures pénalisantes sur les achats dans le secteur automobile et l'aviation commerciale. La deuxième vague prendra effet en novembre prochain ; elle concerne le secteur pétrolier et gazier ainsi que la Banque centrale.
Avant le rétablissement de ces sanctions, le président Trump a affirmé qu'il reste «ouvert» à un «accord plus global sur l'ensemble des activités néfastes» de l'Iran, «y compris son programme balistique et son soutien au terrorisme». Il a aussi exhorté les dirigeants iraniens à changer leur «attitude menaçante et déstabilisatrice» pour retourner «dans le giron de l'économie mondiale». A Téhéran, il reproche entre autres son soutien au président syrien, Bachar Al Assad, aux rebelles houthis au Yémen, au Hamas à Ghaza et au Hezbollah libanais.
De son côté, le président iranien, Hassan Rohani, a accusé Washington de «vouloir lancer une guerre psychologique contre la nation iranienne et provoquer des dissensions» parmi les Iraniens dans un entretien télévisé à quelques heures du rétablissement des sanctions américaines contre son pays. Il a jugé «insensé» l'appel lancé lundi par les Etats-Unis à des négociations alors que ce pays a décidé d'imposer des sanctions économiques à l'Iran.
«Associer des négociations à des sanctions, c'est insensé. Ils imposent des sanctions aux enfants iraniens, aux malades et à la nation», a-t-il soutenu. «Si vous êtes un ennemi et que vous poignardez quelqu'un avec un couteau, et qu'ensuite vous dites que vous voulez des négociations, la première chose à faire c'est d'enlever le couteau», a-t-il indiqué.
A son tour, la Russie s'est dite hier «profondément déçue» par le rétablissement des sanctions américaines contre l'Iran, assurant qu'elle ferait «tout le nécessaire» pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, ont rapporté des médias.
Moscou a commencé dimanche à imposer des droits douaniers supplémentaires de 25 à 40% sur une série de produits américains. Ces mesures prises en représailles aux taxes supplémentaires américaines de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium s'appliquent aux équipements de construction routière, l'industrie pétrolière et gazière, les machines de traitement des métaux et les fibres optiques.
L'autre guerre
Pour les entreprises de l'Union européenne, l'enjeu est de taille. Continuer à activer en Iran les expose à des sanctions de Washington malgré la loi de «blocage» instituée par Bruxelles pour les protéger. La veille, l'UE a exprimé son «profond regret» quant à la décision des Etats-Unis de rétablir des sanctions contre l'Iran, et a annoncé l'entrée en vigueur le 7 août d'une législation pour protéger les entreprises européennes présentes dans ce pays.
«Nous regrettons profondément la réimposition de sanctions par les Etats-Unis, en raison de leur retrait du Plan d'action global conjoint [JCPOA, le nom officiel de l'accord nucléaire iranien]», ont déclaré lundi les ministres des Affaires étrangères de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni, les trois pays de l'UE impliqués dans la conclusion de l'accord conclu en 2015, dans un communiqué conjoint avec la cheffe de la diplomatie de l'UE, Federica Mogherini.
Et de poursuivre : «Nous sommes déterminés à protéger les opérateurs économiques européens engagés dans des affaires légitimes avec l'Iran […] C'est pourquoi le statut de blocage mis à jour par l'Union européenne entre en vigueur le 7 août». La loi «de blocage» a été adoptée par l'UE en 1996 pour contourner les sanctions américaines contre Cuba, la Libye et l'Iran, mais n'a jamais été utilisée.
Son actualisation a été approuvée par les ministres des Affaires étrangères de l'Union le 16 juillet. Elle interdit aux entreprises européennes de se conformer aux effets extraterritoriaux des sanctions américaines, sous peine de pénalités fixées par chaque Etat membre.
Cela dit, le constructeur automobile allemand Daimler a annoncé hier «cesser jusqu'à nouvel ordre» ses «activités limitées» en Iran en raison des sanctions économiques américaines. Une porte-parole a expliqué que le projet d'expansion de Daimler, qui prévoyait notamment la fabrication et la vente de camions Mercedes dans le cadre d'un partenariat avec des entreprises locales, est également suspendu. «Nous n'avons pas rétabli la production et la vente de camions Mercedes-Benz», a indiqué hier le groupe, précisant qu'il en est de même pour la vente de ses voitures. «Il n'y avait, et il n'y a pas de fabrication locale en Iran», a ajouté la porte-parole.
Au-delà des sanctions américaines, Daimler justifie sa décision par une «évolution moins favorable que prévu» de l'économie iranienne et de son marché automobile.
D'autres groupes n'ont pas attendu l'entrée en vigueur des sanctions américaines, entre autres le constructeur PSA Peugeot-Citroën qui détient un tiers du marché automobile iranien. Il a récemment indiqué qu'il stoppait ses investissements dans le pays. Le groupe Total a renoncé à l'exploitation d'un nouveau champ gazier après l'annonce du retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien.
Chez Airbus, le géant de l'aviation européen, seuls 3 des 100 appareils commandés par les compagnies iraniennes ont pu être livrés, alors que le contrat atteint 10 milliards de dollars. L'allemand Siemens préfère arrêter l'activité, par peur de représailles sur le marché américain.


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