La population se plaint des inextricables embouteillages et bouchons qui se forment à longueur de journée à travers toutes les voies d'accès de la cité antique, accentués par le désordre du stationnement anarchique des automobilistes indisciplinés. En effet, la conduite à Médéa est devenue un exercice périlleux et désagréable pour tous ceux qui veulent prendre le volant en ville. Ils se plaignent des inextricables embouteillages et bouchons qui se forment à longueur de journée à travers toutes les voies d'accès de la cité antique, accentués par le désordre du stationnement anarchique des automobilistes indisciplinés. Cette situation s'est encore compliquée après la récente rentrée scolaire et universitaire, elle est infernale et insoutenable. Ni la présence des agents du service d'ordre ni les mesures drastiques (sabots, retraits de permis, amendes) n'ont pu venir à bout de ce phénomène pour fluidifier et sécuriser le du trafic routier. Même au niveau des ronds-points la priorité à gauche n'est presque plus respectée par le goulot d'étranglement qui se crée sans cesse. Car la capacité de l'infrastructure routière trop étroite de l'ancien centre-ville, conçue depuis l'époque coloniale pour une poignée de pieds-noirs, ne répond plus aujourd'hui à l'important parc automobile qui ne cesse d'augmenter. Car la voiture est devenue un besoin indispensable pour la famille, ce n'est plus un luxe ou un confort comme autrefois, où les gens se déplaçaient moins. Actuellement, au sein d'un même ménage, on compte plus d'une voiture, et ceci pour éviter le calvaire quotidien de la défectuosité des moyens de transport collectif existant et desservant la zone urbaine et la périphérie de la capitale du Titteri. Des tacots de bus mis en circulation depuis les années 80, succédant aux fameux J9, continuent à défier la chronique des accidents mettant en danger constamment de nombreux passagers qui n'ont pas d'autre choix que de se résigner à cet unique moyen mis à leur disposition au quotidien. La ville de Médéa accuse un grand retard dans la modernisation de ce domaine, elle est dépourvue d'autres moyens, tels que les chemins de fer, le tramway ou le téléphérique. Aussi les voies d'accès n'ont reçu aucun aménagement adéquat et moderne pour répondre à l'impressionnant flux de véhicules, même le gros tonnage continue à traverser de nuit le centre-ville, causant des problèmes aux habitations et à la chaussée. Ni trémie, ni élargissement des voies, ni construction de ponts, ni passerelles, ni passages souterrains pour piétons, ni feux tricolores instantanés modernes, rien n'a été projeté dans ce gros village, où le désordre règne en maître. Pourtant, Médéa a bien bénéficié d'une embellie financière dans le cadre des deux plans quinquennaux 2005/2014, mais hélas, les chefs de l' époque ont voulu décider autrement, privant la glorieuse ville, fief de l'historique Wilaya IV, du modernisme et du progrès, exceptées deux voies d'évitement de la ville au nord et au sud, qui accusent malheureusement un grand retard. Dans ce même contexte, le plan de circulation qui a été établi en 2013 se trouve enfoui au fond des tiroirs de la municipalité pour cause de moyens financiers, selon quelques élus interrogés. Mais certains usagers de la route appréhendent mal ce prétexte en se posant la question de savoir pourquoi on n'incite pas les investisseurs privés à construire des parkings à étages dans la zone de la périphérie pour sortir un peu de ce marasme. Cette solution pourtant ne va rien coûter à l'APC, se demande-t-on ? Ceci dénote le peu d'intérêt qu'on accorde à ce délicat dossier, dont les conséquences se répercutent sur les pertes de temps des gens pour se déplacer d'un point à un autre et portent également un coup sévère évidemment à l'économie de la cité, ainsi qu'à la santé de sa population qui stresse, la pollution sonore, la fumée toxique que dégagent au quotidien ces milliers de véhicules de différents genres et types d'âge.